Ledit scoop a sans doute dû constituer l’occasion rêvée pour ledit quotidien qui n’a pas omis de préciser que «Libération» se trouve être l’organe de l’USFP.
Et bien évidemment, le raccourci est vite pris. A travers notre journal, c’est le Parti qui en a pour son grade. Le malheur, c’est que le –chroniqueur-donneur-de-leçons, dans son respect inégalé de la profession, de la corporation et de la déontologie tout court, a oublié jusqu’au ba.ba du métier. N’aurait-il pas été plus professionnel et plus honnête de se renseigner, en premier, auprès des responsables du journal concerné ? Et là, le confrère-directeur aurait sûrement appris que l’on n’a jamais connu le bonheur d’embaucher « le journaliste » dont il est question en tant que tel. On lui aurait expliqué, s’il s’était donné la peine de chercher des explications, là où il le fallait, que Libération et Al Ittihad Al Ichtiraki, organes de l’Union socialiste des forces populaires pour rappel, se sont depuis toujours, appliqués, pour des considérations humaines, à venir en aide aux descendants de familles militantes en leur assurant un soutien pécuniaire. Abdelaziz El Ouadie en fait partie.
Un petit effort d’investigation aurait permis d’apprendre que jusqu’à ce jour, il en est toujours ainsi. Et pas plus tard que début mars, et document à l’appui, l’intéressé a bel et bien reçu ses 3000 dh mensuels.
« Libération » met au défi quiconque de prouver qu’il y aurait eu quelque « licenciement » que ce soit. D’ailleurs, et au cas où le directeur d’Al Massae l’aurait ignoré, Abdelaziz El Ouadie, dont il fait un journaliste à part entière et qui faisait quelques passages sporadiques à notre rédaction, pour y déposer quelques écrits afférents au sport, est fonctionnaire, à plein temps, à la délégation de l’Education nationale de Bernoussi.
Et, que l’on sache, il ne nous appartient pas de licencier un fonctionnaire d’Etat pour quelque raison que ce soit. Qu’il ait décidé de rejoindre les rangs du Parti de l’authenticité et de la modernité et qu’il ait réussi à accéder à son conseil national …, après tout, cela ne regarde que lui.