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L'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, M. Abd Al-Ilah Al-Khatib, a souligné la nécessité de parvenir à «un cessez-le-feu immédiat et effectif» en Libye, théâtre d'intenses combats entre forces gouvernementales et rebelles, et de bombardements de l'Otan.
«Il faut décréter un cessez-le-feu en Libye dans le cadre de l'entente non-officielle entre les parties libyennes (régime et rebelles)», a souligné M. Al-Khatib dans un rapport présenté dans la nuit de mardi à mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU.
Il a indiqué que le régime libyen et les rebelles ont exprimé auparavant le besoin à un cessez-le-feu pour entamer le dialogue, de «manière à être vérifiable».
«La plus grande difficulté dans la conjoncture actuelle est de convaincre toutes les parties libyennes des principaux éléments d'une action politique apte à répondre aux aspirations du peuple libyen», a encore souligné l'envoyé spécial de l'ONU.
D'autre part, M. Al-Khatib a fait état d'échange de messages avec le colonel Maâmmar El Kadhafi à propos du bombardement de l'Otan ayant coûté la vie à quatre membres de la famille de ce dernier (son petit fils Saif Al-Arab et trois de ses petits enfants).
Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon a chargé M. Al-Khatib d'effectuer une tournée dans la région pour examiner la crise libyenne avec les parties concernées.
L'Italie et les Etats-Unis pourraient mettre sur pied un fonds de financement des rebelles libyens, a indiqué mercredi le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore, au lendemain d'un appel des rebelles qui ont demandé de deux à trois milliards de dollars.
L'Italie a déjà mis sur pied un plan pour un fonds qui serait «sous supervision et contrôle américains mais dont la gouvernance serait confiée à des responsables appartenant au système bancaire italien», a indiqué le journal sans préciser ses sources.
Le fonds «recevrait des avoirs du régime de (Mouammar) Kadhafi qui ont été gelés sur la base des décisions de l'ONU et de l'UE», a-t-il précisé.
Les revenus de ces dépôts, qui incluraient les revenus pétroliers de l'est de la Libye, iraient aux rebelles.
«Les Etats-Unis et l'Italie sont apparemment les premiers pays prêts à se diriger dans cette direction», selon le quotidien. Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, discutera de ce fonds lors d'une rencontre aujourd’hui à Rome avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, ajoute le journal.
Pour le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, l'objectif de l'intervention militaire internationale en Libye «n'est pas de tuer Kadhafi» mais d'affaiblir son appareil répressif et arrêter au plus tôt les raids de l'Otan.
«Notre objectif n'est pas de tuer (Mouammar) Kadhafi» mais «de le priver des moyens de continuer à exercer sa répression sur le peuple libyen», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision France 24.
«L'objectif n'est pas de tuer Kadhafi, l'objectif est de faire en sorte que les Libyens eux-mêmes puissent s'en débarrasser», a-t-il insisté, reconnaissant un «dommage collatéral» avec la mort récente d'un fils du président libyen lors d'un bombardement de l'Otan.
«Nous ciblons des objectifs militaires sur Tripoli», a assuré Alain Juppé.
«Il n'est pas question de s'enliser en Libye» et «il faut que cette intervention militaire ait une fin aussi rapide que possible», a aussi souligné le ministre français.
«Il faut décréter un cessez-le-feu en Libye dans le cadre de l'entente non-officielle entre les parties libyennes (régime et rebelles)», a souligné M. Al-Khatib dans un rapport présenté dans la nuit de mardi à mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU.
Il a indiqué que le régime libyen et les rebelles ont exprimé auparavant le besoin à un cessez-le-feu pour entamer le dialogue, de «manière à être vérifiable».
«La plus grande difficulté dans la conjoncture actuelle est de convaincre toutes les parties libyennes des principaux éléments d'une action politique apte à répondre aux aspirations du peuple libyen», a encore souligné l'envoyé spécial de l'ONU.
D'autre part, M. Al-Khatib a fait état d'échange de messages avec le colonel Maâmmar El Kadhafi à propos du bombardement de l'Otan ayant coûté la vie à quatre membres de la famille de ce dernier (son petit fils Saif Al-Arab et trois de ses petits enfants).
Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon a chargé M. Al-Khatib d'effectuer une tournée dans la région pour examiner la crise libyenne avec les parties concernées.
L'Italie et les Etats-Unis pourraient mettre sur pied un fonds de financement des rebelles libyens, a indiqué mercredi le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore, au lendemain d'un appel des rebelles qui ont demandé de deux à trois milliards de dollars.
L'Italie a déjà mis sur pied un plan pour un fonds qui serait «sous supervision et contrôle américains mais dont la gouvernance serait confiée à des responsables appartenant au système bancaire italien», a indiqué le journal sans préciser ses sources.
Le fonds «recevrait des avoirs du régime de (Mouammar) Kadhafi qui ont été gelés sur la base des décisions de l'ONU et de l'UE», a-t-il précisé.
Les revenus de ces dépôts, qui incluraient les revenus pétroliers de l'est de la Libye, iraient aux rebelles.
«Les Etats-Unis et l'Italie sont apparemment les premiers pays prêts à se diriger dans cette direction», selon le quotidien. Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, discutera de ce fonds lors d'une rencontre aujourd’hui à Rome avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, ajoute le journal.
Pour le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, l'objectif de l'intervention militaire internationale en Libye «n'est pas de tuer Kadhafi» mais d'affaiblir son appareil répressif et arrêter au plus tôt les raids de l'Otan.
«Notre objectif n'est pas de tuer (Mouammar) Kadhafi» mais «de le priver des moyens de continuer à exercer sa répression sur le peuple libyen», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision France 24.
«L'objectif n'est pas de tuer Kadhafi, l'objectif est de faire en sorte que les Libyens eux-mêmes puissent s'en débarrasser», a-t-il insisté, reconnaissant un «dommage collatéral» avec la mort récente d'un fils du président libyen lors d'un bombardement de l'Otan.
«Nous ciblons des objectifs militaires sur Tripoli», a assuré Alain Juppé.
«Il n'est pas question de s'enliser en Libye» et «il faut que cette intervention militaire ait une fin aussi rapide que possible», a aussi souligné le ministre français.
