-
Le nouveau Premier ministre japonais dissout la chambre basse du Parlement
-
Sánchez veut une application dès l'été 2025 du pacte migratoire européen
-
A Beyrouth, l'afflux de déplacés ravive les tensions communautaires
-
Le Hezbollah tire des roquettes sur Israël
-
Bompard (LFI) défend l'appel à brandir des drapeaux palestiniens dans les universités
Disant soutenir le Hamas, son allié, le Hezbollah échange désormais quotidiennement des tirs avec l'armée israélienne à la frontière entre le Liban et Israël depuis le début du conflit à Gaza.
"Un responsable local du Hezbollah" a été tué dans une frappe de "drone israélien" sur un véhicule près de la ville de Baalbek, a déclaré samedi une source proche du groupe sous couvert d'anonymat.
L'agence de presse officielle ANI a rapporté qu'une personne avait été tuée quand un "drone ennemi" a visé un véhicule dans la région de Shaat, à environ 15 kilomètres au nord de Baalbek.
La zone se trouve à environ 100 kilomètres de la frontière sud du Liban avec Israël.
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que l'armée de l'air "a opéré dans la région de Baalbek pour frapper et éliminer... un membre clé de l'Unité de Défense Aérienne du Hezbollah".
Le Hezbollah a fait état d'un combattant tué dans la région.
De récentes frappes israéliennes sur le sud du Liban ont tué deux commandants du Hezbollah, qui a répliqué en lançant plusieurs salves de roquettes sur le nord d'Israël.
Les échanges de tirs transfrontaliers se sont largement limités à la zone frontalière, bien que l'armée israélienne ait frappé à plusieurs reprises en profondeur dans l'est du Liban.
Le Hezbollah a revendiqué samedi plusieurs attaques sur des positions militaires israéliennes près de la frontière sud du Liban, notamment des "drones explosifs", disant riposter à des "attaques de l'ennemi israélien" sur des villages libanais.
ANI a pour sa part rapporté plusieurs frappes israéliennes sur le sud du Liban samedi.
Une escalade des violences transfrontalières fait craindre une guerre totale entre Israël et le Hezbollah, qui s'étaient affrontés dans un conflit dévastateur en 2006.
Les échanges transfrontaliers ont fait au moins 497 morts au Liban, la plupart des combattants mais aussi 95 civils, selon un décompte de l'AFP.
Du côté israélien, au moins 16 soldats et 11 civils ont été tués, selon les autorités. Dans les deux pays, des dizaines de milliers d'habitants ont été déplacés par les violences de part et d'autre de la frontière.