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Ils estiment que «la privatisation de l’enseignement d’architecture est en effet une atteinte au principe de démocratie et un danger pour le domaine» et «entraînera de graves menaces notamment la création de filières d’écoles et d’institutions privées délivrant un diplôme équivalent à celui de l’ENA, ce qui mènera, sans aucun doute, à la banalisation et la dévalorisation de ce dernier».
«Revêtant une importance toute particulière dans le cadre du développement national, la sécurité du citoyen et de l’intérêt public», ajoutent-ils, «il est impératif que la formation et l’exercice du métier demeurent sous la tutelle de l’Etat autant dans sa gestion que dans sa gouvernance».
«Prétendre que cette réforme vient en réponse à un déficit actuel de 3.000 architectes est, précisent-ils, mensonger et tout à fait erroné ne se basant sur aucune étude officielle et ne correspond nullement à la réalité du marché». Ils rappellent, dans ce sens, que, selon le Conseil national de l’Ordre des architectes, plus de 900 architectes sont soit confrontés à des conditions de travail plus que précaires, soit victimes du monopole exercé par une minorité».
Dès lors comment peut-on parler de déficit et inonder le marché de cadres issus de l’enseignement privé et sur quel sens de l’équité et de la justice sociale se base-t-on pour promouvoir une telle réforme, dénégation même des valeurs de la compétition loyale?, s’interrogent-ils en réitérant leur ferme volonté à «lutter coûte que coûte contre cette injustice qui dépasse largement le simple cadre du conflit privé-public.
A rappeler que depuis l’annonce de ce projet de réforme de la profession d’architecte, les étudiants de l’ENA ont organisé des sit-in devant le siège du ministère de l’Habitat et l’Ordre des architectes a, lui aussi, tenu le 28 mai dernier une conférence de presse à Rabat pour justifier la position de l’Ordre sur cette question épineuse concernant l’avenir du métier.










