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Attentisme, dysfonctionnement, souffrance et détresse…des termes qui reviennent souvent quand on évoque le dossier de relogement des bidonvillois casablancais des Carrières centrales. L’impression d’évoluer dans une telenovela aux multiples rebondissements et qui ne semble pas s’achever de sitôt. Les personnes qui se disent victimes de l’opération de relogement, ne cessent de crier leur mécontentement afin que justice leur soit rendue. Elles ont déjà frappé à toutes les portes à la recherche d’une oreille attentive à leurs doléances. La dernière tentative en date a été initiée par l’Association Chihab à Hay Mohammadi, qui a adressé un courrier au gouvernement, au nom des victimes, exhortant les responsables concernés à prendre les mesures qui s’imposent afin que le programme «Villes sans bidonvilles» leur profite au lieu de leur nuire ; ce qui, selon elles, a été le cas jusqu’à présent
«Le projet de notre recasement dans la ville nouvelle de Lahraouiyine ne fait que traîner. Pourtant, c’est un programme entouré d’une attention Royale particulière», insistent les habitants. Une conviction qui a été ébranlée par le manque de rigueur des autorités. Cette attitude a été vivement déplorée par l’association qui n’a pas manqué de mettre le doigt sur les points noirs qui obscurcissent le tableau. Nul doute que le problème fondamental qui provoque l’ire des habitants n’est autre que l’établissement des listes des bénéficiaires. En effet, nombreux sont ceux qui ont qualifié de suspecte cette opération du fait qu’elle ne s’est pas basée sur des critères objectifs et que son déroulement a été truffé de manquements. Les familles ou les individus exclus des listes réclament leur droit au logement au même titre que les heureux élus. Un problème qui risque de s’amplifier davantage vu le nombre grandissant de personnes qui s’estiment victimes de certaines irrégularités et déficiences ayant entaché l’opération de recensement des populations bénéficiaires. Il s’agit, en l’occurrence, des familles dont le père ou la mère sont décédés ou celle qui sont nombreuses. C’est le cas également des jeunes mariés qui se trouvent exclus comme cela a encore été rapporté par l’association. Deux poids deux mesures, une marginalisation qu’ils ont eu du mal à digérer. Par ailleurs, alors que les bidonvillois attendent des solutions concrètes pour leur relogement, ils ont eu la surprise d’être assignés en justice pour occupation illégale du domaine public. Mieux encore, Ils ont même été menacés d’être écartés du programme voire d’être condamnés à des amendes en cas de refus de démolition de leurs baraques. En fait, ce sont plutôt les responsables du dossier du relogement qui devraient se retrouver devant les tribunaux pour répondre de tous les dysfonctionnements qui n’ont pas manqué d’entacher leur gestion.
Tout cela fait désordre. Appel est donc fait aux membres du gouvernement, chacun à son niveau afin de mettre fin a cet imbroglio et de préserver l’Etat de droit.
«Le projet de notre recasement dans la ville nouvelle de Lahraouiyine ne fait que traîner. Pourtant, c’est un programme entouré d’une attention Royale particulière», insistent les habitants. Une conviction qui a été ébranlée par le manque de rigueur des autorités. Cette attitude a été vivement déplorée par l’association qui n’a pas manqué de mettre le doigt sur les points noirs qui obscurcissent le tableau. Nul doute que le problème fondamental qui provoque l’ire des habitants n’est autre que l’établissement des listes des bénéficiaires. En effet, nombreux sont ceux qui ont qualifié de suspecte cette opération du fait qu’elle ne s’est pas basée sur des critères objectifs et que son déroulement a été truffé de manquements. Les familles ou les individus exclus des listes réclament leur droit au logement au même titre que les heureux élus. Un problème qui risque de s’amplifier davantage vu le nombre grandissant de personnes qui s’estiment victimes de certaines irrégularités et déficiences ayant entaché l’opération de recensement des populations bénéficiaires. Il s’agit, en l’occurrence, des familles dont le père ou la mère sont décédés ou celle qui sont nombreuses. C’est le cas également des jeunes mariés qui se trouvent exclus comme cela a encore été rapporté par l’association. Deux poids deux mesures, une marginalisation qu’ils ont eu du mal à digérer. Par ailleurs, alors que les bidonvillois attendent des solutions concrètes pour leur relogement, ils ont eu la surprise d’être assignés en justice pour occupation illégale du domaine public. Mieux encore, Ils ont même été menacés d’être écartés du programme voire d’être condamnés à des amendes en cas de refus de démolition de leurs baraques. En fait, ce sont plutôt les responsables du dossier du relogement qui devraient se retrouver devant les tribunaux pour répondre de tous les dysfonctionnements qui n’ont pas manqué d’entacher leur gestion.
Tout cela fait désordre. Appel est donc fait aux membres du gouvernement, chacun à son niveau afin de mettre fin a cet imbroglio et de préserver l’Etat de droit.