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la maladie fait
partie des troubles d’humeur alternant phase maniaque
et dépressive
Les maladies psychiques on en parle peu. Pourtant, il faut avouer qu’elles sont difficiles à vivre d’autant plus que le psychique est vulnérable. Nous allons découvrir un trouble psychique rare dans le monde mais dont on a beaucoup parlé. Il s’agit du trouble bipolaire.
Autrefois appelé psychose maniaco-dépressive, le trouble bipolaire fait partie des troubles d’humeur alternant phase maniaque et dépressive.
Il est vrai que tout le monde vit aussi bien des périodes de bonheur et d’excitation que de tristesse. Cependant, on reconnaît que ces changements d’humeur sont des troubles bipolaires lorsqu’ils sont hors proportion. Ils atteignent une intensité telle que la personne ne réalise pas qu'elle dépasse les limites, ou encore, la personne souffre tellement de sa dépression qu'elle en est paralysée et hantée par des idées suicidaires. Ce trouble psychique touche environ 60 millions de personnes dans le monde.
Pour les symptômes, la phase dépressive se manifeste par un sentiment de tristesse, une humeur dépressive pratiquement toute la journée, presque tous les jours et pendant au moins deux semaines, une perte d'énergie et fatigue, une perte de l'intérêt et du plaisir, des troubles de sommeil (insomnie ou hypersomnie), une baisse de concentration ou de l'aptitude à penser, ou indécision, un sentiment de culpabilité, etc.
La phase de manie se caractérise alors par une surestimation de soi ou des idées de grandeur, une énergie débordante et un bonheur intense ou une irritabilité excessive, une réduction du besoin de sommeil, un débit de la parole accéléré ou un besoin de parler sans arrêt, des pensées rapides ou une sensation d'un trop plein d'idées, etc.
Il existe 3 types de troubles bipolaires : Le type 1 se caractérise par une alternance de phases maniaques et dépressives entrecoupées d’intervalles libres. C’est la forme typique. Le type 2 se manifeste par une alternance de phases dépressives et hypomaniaques entrecoupées d’intervalles libres.
En parlant d’hypomaniaque, il faut faire la différence entre manie et hypomanie. En effet, la manie se définit par la présence, pendant au moins une semaine, d'une altération significative du fonctionnement pouvant conduire à l'hospitalisation ou à l'apparition de symptômes psychotiques (hallucinations, délires, paranoïa). Dans l'hypomanie, la durée des symptômes peut être plus courte, soit d'environ quatre jours. Ces symptômes n'entraînent pas de diminution significative du fonctionnement; bien au contraire, les personnes en phase d'hypomanie sont souvent plus fonctionnelles que d'habitude (augmentation de l'énergie, meilleure concentration, plus grande sociabilité).
Pour sa part, le type 3 regroupe 2 sous-types : les sujets ne présentant que des épisodes maniaques ou hypomaniaques induits par des traitements antidépresseurs d’une part, et d’autre part ceux ne présentant que des épisodes dépressifs mais associés à des antécédents familiaux de trouble bipolaire.
Il existe bien sûr des traitements pour cette maladie comme le traitement biologique qui a comme rôle de stabiliser l’humeur, il y a également la psychothérapie comme remède. Cependant, ces traitements ne guérissent pas définitivement, ils aident juste à contrôler les troubles. Ceci dit, la personne atteinte doit accepter sa maladie pour savoir la gérer délicatement et apprendre à vivre avec.