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La SOMAREF dédie cette manifestation scientifique aux nouveautés en matière de prise en charge des personnes âgées en raison de «la problématique du maintien de l’autonomie de nos seniors qui est devenue une vraie préoccupation de tous les acteurs du système de santé marocain et notamment des médecins spécialistes en MPR», expliquent les organisateurs dans un communiqué avant de mettre en lumière la baisse progressive des effectifs des jeunes dans la population marocaine à cause de la diminution de la fécondité. «La population âgée de 15 à 59 ans devra s’accroître dans les prochaines décennies, passant de 20,5 millions en 2010 à 24,9 millions en 2040», précisent-ils.
Pour ceux qui ne le savent pas, la médecine physique et de réadaptation (MPR) est une spécialité qui fait appel à de nombreux professionnels pour offrir une prise en charge multidisciplinaire et optimale du handicap. Le médecin spécialiste en MPR est donc, en quelque sorte, le chef d’orchestre de la prise en charge du patient, en termes de réadaptation. Il établit un diagnostic, conçoit et supervise les programmes de rééducation et de réadaptation et fait appel, selon les besoins, à de nombreux intervenants tels que les kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens, orthoprothésistes, domoticiens, ou moniteurs de sport. Mal connue, la MPR joue pourtant un rôle de premier plan en cas de handicap, puisqu’elle s'occupe de toutes les affections qui compromettent la mobilité et prend en charge une gamme très variée de maladies : hernie discale, lombalgies, canal lombaire étroit, scoliose, polyarthrite rhumatoïde, lupus, déficits provoqués par un accident ou faisant suite à une chirurgie... Il s’agit, en effet, d’une discipline indispensable pour l’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de séquelles fonctionnelles après un accident ou suite à une maladie. Elle contribue également à la diminution et à la réduction des conséquences physiques, psychologiques, sociales et économiques des déficiences et des incapacités propres à chaque patient.
Au Maroc, cette discipline a été officiellement reconnue en 1994, deux ans après la création de la SOMAREF. Actuellement, une centaine de spécialistes exercent sur le territoire national contre environ 500 en Algérie et 3 000 en France, ce qui est loin de couvrir les besoins. Les centres de médecine physique, de rééducation et de réadaptation sont également très peu nombreux dans le Royaume puisque cette discipline souffre d’un manque de reconnaissance et reste souvent assimilée à la pratique de la kinésithérapie.