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« Grâce à des programmes successifs qui ont débuté en 1995, près de 25.000 kilomètres de routes rurales ont été construites ou remises en état. Le réseau routier revêtu dans les zones rurales a doublé entre 2000 et 2015, et près de 80 % de la population rurale vit désormais à moins d’un kilomètre d’une route praticable en toutes saisons, contre seulement 34 % en 1995 », a expliqué l’institution internationale dans ce document élaboné en juin dernier et réalisé à la demande et sous la direction de la SFI et de la Banque mondiale.
Soulignant les aspects spécifiques qui fonctionnement bien, l’institution internationale a ajouté que le Maroc devance ses pairs en matière de densité de routes revêtues avec 29 kilomètres aux 100 kilomètres carrés, contre 23 kilomètres en moyenne pour les pays à revenu faible et intermédiaire, et dispose d’un réseau autoroutier développé.
Dans ce document, qui recommande une deuxième génération de réformes afin de stimuler la croissance du secteur privé, la création d’emplois et l’amélioration des compétences, le Groupe Banque mondiale a également indiqué que « le niveau global de connectivité est bon par rapport à celui de la région, avec une excellente infrastructure portuaire et une infrastructure ferroviaire de bonne qualité ».
A ce propos, le rapport poursuit en notant que le Maroc surpasse la moyenne régionale de la région MENA en termes de connectivité dans trois des quatre sous-secteurs de transport – routes revêtues, ports et aéroports - et se situe presque au niveau de référence dans les chemins de fer.
Mais comme toute institution qui se respecte, le Groupe Banque mondiale ne s’est pas contenté de souligner les seuls aspects positifs dans ce secteur, le rapport ayant aussi relevé des lacunes importantes.
Ainsi, malgré la qualité globalement élevée du stock routier, les routes se sont considérablement détériorées depuis 2002, selon l’institution de Bretton Woods, soulignant qu’en 2015, près de la moitié du réseau routier était jugée en mauvais état.
Dans ce document de 154 pages, il ressort que « la part de la longueur de route considérée comme adaptée à la circulation est passée de 66 % en 2002 à 54 % aujourd’hui, pour revenir aux niveaux de 1990. Les routes secondaires (régionales et provinciales) ont été particulièrement
touchées ».
Selon le rapport, cette détérioration est due à l’insuffisance des dépenses d’entretien, à l’augmentation du trafic routier et à l’impact du changement climatique.
S’agissant du changement climatique, le document précise que le secteur des transports représente 40 % de la consommation nationale d’énergie, mais qu’il existe peu de mesures concrètes pour écologiser le secteur.
Aussi, si les plans sont assez détaillés sur l’expansion des infrastructures, le développement durable est largement ignoré, peut-on lire.
Par ailleurs, le rapport relève que les transports publics urbains sont lents, congestionnés et inégalement répartis, soulignant que les villes marocaines souffrent d’une couverture insuffisante des transports publics dans les quartiers pauvres et que le vieillissement de la flotte d’autobus a donné lieu à un service peu fiable.