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A Damas, un double attentat suicide a secoué mardi matin la place Marjeh dans le centre, faisant 14 morts selon un nouveau bilan de la télévision officielle syrienne. La chaîne a montré des magasins éventrés, du verre brisé jonchant le sol taché de sang.
Dans un communiqué, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne, a avancé un bilan de 15 morts. "Un homme s'est fait exploser dans le poste de police, une deuxième explosion s'est produite à l'extérieur", a indiqué l'OSDH, soulignant que la plupart des victimes étaient des policiers. Auparavant, l'ONG avait parlé de deux personnes tuées "par l'explosion de deux charges sur la place Marjeh".
La Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un groupe de militants, a indiqué que "deux explosions ont eu lieu successivement près du bâtiment des services de l'immigration et de passeports faisant des morts et de blessés". Une série d'attentats a secoué ces derniers mois la capitale Damas, l'un d'eux ayant visé fin avril le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi, qui en est sorti indemne. Sur le terrain des combats, dans la province d’Alep les rebelles ont pris le bâtiment du radar dans l'aéroport de Mennegh, où des combats violents se déroulent depuis dimanche, selon l’OSDH, qui ajoute que l'armée avait bombardé le périmètre de cet aéroport.
Cette offensive rebelle semble destinée à neutraliser la puissance de feu aérienne, principal atout du régime, au lendemain de l'annonce que l'armée s'apprêtait à lancer une offensive majeure pour reprendre le contrôle de la province d'Alep
Côté rebelle, l'exécution d'un adolescent devant ses parents dimanche à Alep par des combattants qui l'avaient accusé de blasphème, a été condamnée par la Coalition de l'opposition syrienne, qui a assuré que "quiconque (...) commet un crime de guerre, sera jugé quel que soit le camp auquel il appartient".