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L’amour aux temps de l’immigration : Lecture du film “Un fiancé pour Yasmina” d’Irène Cardona
Chakib Benmoussa a indiqué que de par sa position stratégique, sa grande superficie et les défis sécuritaires auxquelles elle est confrontée, la région sahélo-saharienne reste une région sensible dont les efforts de démocratisation et de développement sont sérieusement menacés. Le terrorisme et la contrebande de la drogue, des personnes et des armes légères sont entre autres les dangers auxquels sont confrontés ces pays, comme l’a souligné de son côté le ministre des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri.
Des menaces qui supposent le renforcement des outils de coopération et de concertation entre les pays dans le cadre d’une approche globale qui prend en considération des thèmes d’intérêt commun. La question de l’immigration et de la libre circulation des personnes s’inscrit dans cette vision.
Dans le cadre d’une coopération Sud-Sud, il s’agit d’examiner tous les moyens à même de faciliter la circulation légale des personnes et la mise en place d’une zone de libre-échange entre ces pays. Le Maroc reste en effet intimement convaincu que le développement économique, basé sur les capacités propres de chaque pays, doit être la priorité des priorités pour cette région dans le futur, en vue de garantir les conditions de création d’un groupement économique régional fort et viable. Un objectif qui ne peut être atteint, précise Taieb Fassi Fihri, que si l’unité, la sécurité, la stabilité et l’intégrité territoriale des membres du CNE-SAD sont préservées, ce qui suppose la lutte contre tous les dangers qui guettent ces pays dont le séparatisme, le terrorisme et l’extrémisme sous toutes ses formes. La réalisation de ces différents objectifs nécessitent des fonds financiers et M.Fihri considère que ce groupement dispose des moyens de ses ambitions. En plus d’une banque d’investissement, les cotisations des membres contribueront à la réalisation des objectifs fixés.
Il faut souligner en dernier lieu qu’à l’issue des travaux de cette séance d’ouverture, les participants ont élu le Maroc président du conseil exécutif, et la Libye et le Tchad respectivement Secrétaire Général et Rapporteur.