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En effet, « après le lancement de l’indice des prix locatifs des appartements, cette édition du Tensiomètre locatif de Mubawab marque une première au Maroc avec le lancement du nouvel indice locatif spécial villas vides et meublées », a indiqué le leader national de l’immobilier.
Il est à souligner que « ce Tensiomètre s’inscrit dans notre démarche de rendre la data accessible à tout l’écosystème, et ce, dans le but d’éclairer sur les principales tendances et d’apporter de la transparence sur le marché », comme l’a expliqué Kevin Gormand, CEO et co-fondateur de Mubawab.
« Avec un panel représentatif de 4 millions de visiteurs mensuels, près de 40% de nos annonces qui sont relatives à la location, et 31% des visiteurs du portail qui sont à la recherche d’une location, ce Tensiomètre retrace fidèlement la dynamique du marché de la location longue durée au niveau national », a-t-il poursuivi.
Commentant l’évolution du marché de la location non meublée, Mubawab a indiqué que ce segment poursuit son trend haussier après avoir accusé une baisse au cours de l’année 2019.
En effet, la location d’appartements vides a enregistré une nouvelle progression de 2% au quatrième 2020, contre un bond de 10% au deuxième trimestre et une hausse de 2% au troisième de l’année écoulée.
Selon les données du site immobilier, « contrairement aux périodes précédentes, la tendance bascule également dans une augmentation annuelle glissante bien que minime pour le moment (+1%) ». Au niveau des villas louées vides, Mubawab a relevé une évolution annuelle positive (+9%), notant que « la chute trimestrielle se creuse au ralenti avec seulement -1% contre -7,5% les trimestres précédents ».
Dans sa note, la plateforme a également fait savoir que « dans le segment des appartements proposés vides à la location, les loyers les moins chers se trouvent dans les villes de Khouribga, Azemmour et Oued Zem, avec respectivement 1300, 1.500 et 1.600 Dhs ». Quant aux loyers les plus chers, on les trouve toujours dans les villes de Bouskoura (11.000 Dhs), Rabat (10.000 Dhs) et Casablanca (9.000 Dhs). A noter que les villas les plus chères se trouvent à Casablanca (30.400 Dhs), Rabat (29.500 Dhs) et Bouskoura (27.000 Dhs) et que les moins chères se situent à Oujda (4.200 Dhs), Ait Ourir (4.500 Dhs) et Meknès (5.000 Dhs).
Commentant cette fois-ci l’évolution de la location meublée, le site a constaté qu’« après deux trimestres de hausse des prix pour les appartements meublés, le marché semble s’équilibrer à fin 2020 et revenir à des niveaux de prix plus habituels ». Selon Mubawab, les prix ont ainsi perdu 1% sur un trimestre et retrouvé un niveau de prix similaire à la même période de l’année précédente.
Entre-temps, ceux des villas meublées ont continué à grimper atteignant plus de 6% à fin décembre 2020 contre 3% au trimestre précédent. Autre enseignement du secteur révélé : le ratio offre vs demande est resté positif pendant le dernier trimestre 2020 dans les principales villes du Royaume.
D’après le portail, la demande a repris +2% après un léger recul de -1% observé au trimestre précédent dans certaines villes. Tandis que le ratio a doublé pour passer de 1,95 à 3,09 en moyenne au niveau national.
Soulignant le dynamisme du marché de la location en 2020, la plateforme a indiqué que la demande et l’offre sont les indicateurs clés de son analyse « étant donné qu’ils ont subi le plus de fluctuation cette année à cause de la conjoncture.
Selon ses observations, « le portail enregistre un pic de la demande pendant les mois de février et de septembre 2020. Quant à l’offre, elle retrouve plutôt sa force durant les mois de novembre et décembre 2020 ».
On retiendra aussi qu’« à l’inverse, c’est pendant les mois d’avril et mai que le portail a enregistré les prix de loyer les plus élevés, et en novembre et août les loyers les moins chers », a noté Mubawab précisant que le mois de juillet (un mois avant la levée du confinement) a quant à lui marqué le pic de recherche de la plus grande superficie.
Enfin, « le bond digital considérable de l’industrie de la pierre en 2020 a fait que le comportement du consommateur sur la toile est surveillé de près», a conclu Kevin Gormand.
Alain Bouithy