-
Séquençage de l’exome entier «WES» : Un nouvel outil diagnostique prometteur en génétique humaine désormais disponible au Maroc
-
Apprendre autrement ou quand la révolution EdTech s’invite chez les enfants africains
-
Morocco Dental Expo 2025 : Le rendez-vous incontournable des professionnels de la dentisterie
-
A Casablanca, des chercheurs à la redécouverte de l’humanité préhistorique
On s'attend à un impact positif notamment sur le secteur agricole dans la région et un renforcement de la sécurité de l'alimentation en eau potable.
Selon des statistiques réalisées par l'Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa, le volume stocké dans les barrages de la région au mois de février 2009 est de 447 M m3 contre à peine 163 M m3 au cours de la même période en 2008. Sur l'ensemble du bassin, le taux de remplissage des barrages est passé de 21% en 2008 à 58% en 2009, soit un gain de 37%. En raison de cette bonne pluviométrie, les barrages Mokhtar Soussi (+24 M m3), Prince Moulay Abdellah (+31 M m3) et Ahl Souss (+3.5 M m3) sont en déversement. En termes d'apports en eau observés jusqu'au 16 février courant, le barrage Youssef Ben Tachfine affiche 89 M m3 passant de 14% en 2008 à 46% aujourd'hui, soit un volume de 140Mm3. Avec le barrage Abdelmoumen, la barre est passée de 5% en février 2008 à 25% à la même période 2009.
L'irrigation à partir des eaux du barrage Youssef Ben Tachfine, suspendu depuis mai 2008 en raison de la faiblesse de la réserve à cette époque, réduisant l'activité agricole sur les 18 000 ha de Chtouka et de Massa peut reprendre maintenant, le site enregistre un taux de remplissage dépassant les 46% avec une réserve de 140 M m3.
Selon les experts, les effets bénéfiques de l'actuelle situation hydro-pluviométrique vont se répercuter sur la préservation de la nappe phréatique de Chtouka dont le pompage sera réduit à l'intérieur du périmètre irrigué à partir du barrage.
Si les effets des dernières précipitations au Souss-Massa sont ostensibles sur les vastes prairies verdoyantes accueillant les nombreux pique-niqueurs de la région, les habitants du Grand Agadir et ceux de Sidi Ifni et de Tiznit sont à l'abri de toute pénurie en matière d'alimentation en eau potable étant donné que les réserves assurent l'équivalent de deux années de consommation.