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Par cette action, les membres du bureau de cette instance et les syndicats présents ont décidé d’appeler à une grève nationale, le 27 décembre 2018, afin de protester contre la lenteur de l’administration à mettre à exécution les promesses qu’elle a faites aux pharmaciens.
La FNSPM, à travers son communiqué, déplore le traitement jugé “irresponsable” réservé par le ministère de tutelle à leur cahier revendicatif, notamment en ce qui concerne les aspects à caractère fiscal ou législatif liés à la situation des pharmacies d’officine.
Les membres de la Confédération souhaitent manifester leur désapprobation vis-à-vis du retard pris par l’administration pour réagir face à la situation catastrophique que vit la pharmacie d’officine au Maroc.
Les pharmaciens veulent aussi faire entendre leurs revendications concernant la situation de non-droit caractérisant le planning des pharmacies de garde et les horaires d’ouverture et de fermeture des officines dans certaines villes, ainsi que l’interdiction de la vente des médicaments par les cliniques privées.
La FNSPM a également formulé d’autres revendications, notamment la situation économique des pharmaciens qui croulent sous les dettes et qui devrait être sérieusement prise en considération. L’adoption du décret de fixation des prix des médicaments est en train de coûter très cher à tous les pharmaciens, d’autant plus que l’augmentation des volumes de ventes promise par le prédécesseur d’Anas Doukkali n’a été finalement qu’un leurre.
Le communiqué fait aussi appel à la vente des médicaments vétérinaires exclusivement en pharmacie, à l’instauration de la couverture médicale des pharmaciens, et à l’activation du droit à la substitution afin de faire face aux ruptures de stocks de plus en plus fréquentes, dans le contexte de la prolifération des médicaments génériques.
Enfin, les pharmaciens appellent à une réforme fiscale “urgente” et une à exonération de leurs impôts, une réforme estimée nécessaire pour solutionner la crise persistante qui sévit dans leur secteur.