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Mohsin, Ahmed, Karima et d’autres en situation de handicap (PSH) à Tétouan sont en colère. Et pour cause : un autre service vient leur rendre la vie difficile. Il s’agit de la société City Bus qui n’a pas pensé à eux. En effet, les nouveaux bus ne leur permettent aucune accessibilité. Dans une grande ville comme Tétouan, les PSH n’auront ainsi pas droit d’utiliser ce transport commun. Le déplacement dans une ville située sur des collines et une montagne, devient un calvaire. Les bus mis en circulation ne répondent pas aux normes et aux standards reconnus en la matière. Un dialogue a réuni l’Association Colombe Blanche (ACB) et les responsables de la société, mais en vain. «On avait organisé de concert des ateliers, des rencontres de sensibilisation et des réunions, mais cela n’aboutit pas dans la pratique», expliquent les membres de l’ACB qui font remarquer que cela ne devait même pas avoir lieu, puisqu’il y a la loi 03.10 stipulant la protection sociale en faveur des personnes handicapées qui doivent pouvoir jouir des différents services publics. Il faut dire que c’est là le sort de l’ensemble des PSH un peu partout au Maroc. « Déjà nous ne bénéficions pas des services des trains, en dépit des publicités affichées sur le website de l’ONCF, et voilà que nous rajoutons au lot le transport en commun!», affirme Abdelmalek Asrih, membre du bureau de l’ACB et spécialiste dans le domaine de l’handicap.
City Bus avance avoir mis à la disposition de cette catégorie certains bus accessibles. Ce n’est pas suffisant vu leur nombre, assurent les membres de l’ACB. Les quelques bus que la société prétend avoir mis à la disposition des PSH ne semblent pas adaptés, dans la mesure où il doit y avoir toujours quelqu’un pour aider ces personnes à besoins spécifiques. Or, lorsqu’on sait que la société dispose d’un seul salarié par bus, le chauffeur, l’on se rend compte de la difficulté de mettre en pratique les propositions de la société. D’ailleurs, pour clarifier leur situation et leur position, les membres de l’ACB ont testé ces nouveaux bus et leur accessibilité. Le film et les photos réalisés dans ce sens ont montré une quasi-impossibilité pour les PSH de prendre les bus de City bus. Un autre droit dont les PSH sont privés. Ahmed Aydani, président de l’ACB ne cache pas sa colère. «Vous devez savoir que les accessibilités ne sont que la partie visible de l’iceberg, car ce sont les politiques publiques qui traduisent un mépris général envers les droits fondamentaux des PSH», souligne-t-il, avant d’ajouter que «ce ne sont pas seulement les PSH qui en souffrent, mais toutes les personnes en situation difficile, tels que les femmes enceintes, les personnes à mobilité réduite, les malades … ». Les membres de l’ACB soutiennent que les secteurs privé et public n’ont qu’à appliquer les termes de la Constitution, stipulant une panoplie de mesures destinées à l’accessibilité aux transports et aux autres services.
City Bus avance avoir mis à la disposition de cette catégorie certains bus accessibles. Ce n’est pas suffisant vu leur nombre, assurent les membres de l’ACB. Les quelques bus que la société prétend avoir mis à la disposition des PSH ne semblent pas adaptés, dans la mesure où il doit y avoir toujours quelqu’un pour aider ces personnes à besoins spécifiques. Or, lorsqu’on sait que la société dispose d’un seul salarié par bus, le chauffeur, l’on se rend compte de la difficulté de mettre en pratique les propositions de la société. D’ailleurs, pour clarifier leur situation et leur position, les membres de l’ACB ont testé ces nouveaux bus et leur accessibilité. Le film et les photos réalisés dans ce sens ont montré une quasi-impossibilité pour les PSH de prendre les bus de City bus. Un autre droit dont les PSH sont privés. Ahmed Aydani, président de l’ACB ne cache pas sa colère. «Vous devez savoir que les accessibilités ne sont que la partie visible de l’iceberg, car ce sont les politiques publiques qui traduisent un mépris général envers les droits fondamentaux des PSH», souligne-t-il, avant d’ajouter que «ce ne sont pas seulement les PSH qui en souffrent, mais toutes les personnes en situation difficile, tels que les femmes enceintes, les personnes à mobilité réduite, les malades … ». Les membres de l’ACB soutiennent que les secteurs privé et public n’ont qu’à appliquer les termes de la Constitution, stipulant une panoplie de mesures destinées à l’accessibilité aux transports et aux autres services.