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Contrairement à leurs camarades masculins qui bénéficient de sous-vêtements réglementaires, les quelque 500 conscrites suédoises doivent se procurer leurs dessous dans le commerce, selon le Conseil des conscrites, qui fait office d’organe syndical.
“Les femmes doivent acheter des soutiens-gorge de sport à la place. Mais ils ne sont adaptés ni pour les situations de combat ni en cas d’incendie, et ils ne sont pas pratiques. Ils se décrochent facilement”, a expliqué à l’AFP Paulina Rehbinder, une porte-parole du Conseil.
Elle a critiqué l’armée pour son manque de parité, dans un pays pourtant considéré comme largement en avance dans ce domaine.
“C’est un message pour les femmes. On doit être en mesure d’avoir sur son lieu de travail des équipements qui fonctionnent et qui sont sûrs”, a-t-elle dit.
“Il y a des femmes dans l’armée suédoise depuis près de 30 ans mais l’armée n’a jamais fourni de soutiens-gorge”, a-t-elle déploré, même si elle souligne que l’armée donne de l’argent aux militaires pour acheter leurs sous-vêtements.
Les choses pourraient néanmoins changer, un soutien-gorge militaire étant actuellement testé pour les 800 à 1.000 femmes attendues pour leur service militaire l’an prochain.
“Il doit être prêt d’ici la fin de l’année ou l’année prochaine”, selon Paulina Rehbinder.
Le service militaire en Suède est ouvert aux femmes depuis 1980. Entre 4% et 5% des effectifs de l’armée suédoise sont des femmes.