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Initiée par le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), en coordination avec le ministère de la Justice et des Libertés dans le cadre de l’exécution des engagements du Royaume relatifs aux dispositions de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE) et les pactes internationaux y afférents, cette rencontre s’assigne pour objectifs de soutenir les droits de cette catégorie, de garantir l’adoption des mesures alternatives favorisant leur accueil dans des milieux institutionnels et sociaux leur permettant un développement équilibré de leurs besoins psychiques et sociaux, conformément aux objectifs stratégiques de la politique intégrée de protection de l’enfance au Maroc.
Dans ce sens, le chef de division des activités et de la protection de l’enfance au ministère de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Aït El Haloui, a indiqué que les mesures alternatives au placement dans les CPE sont entravées par plusieurs problèmes et contraintes qui découlent de la situation même de cette catégorie, ajoutant que le placement ne se limite pas désormais aux enfants en conflit avec la loi, mais comprend également d’autres catégories d'enfants, ce qui rend de plus en plus difficile la mission des personnels des CPE.
Aujourd’hui, la situation de la protection de l'enfance exige d’élaborer une nouvelle vision, partant du fait que le système de protection de l'enfance au niveau mondial, régional et national considère que ces CPE sont le dernier recours de l’enfant dans une situation difficile ou celui en conflit avec la loi, notant que ce dernier doit être accueilli dans d’autres espaces sociaux qui permettent d'assurer son intégration dans le tissu socio-économique, a déclaré M. El Haloui à la MAP.
Il a de même noté que cette rencontre est le fruit d’une coopération fructueuse entre les différents intervenants et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme ''Protection'' avec l’appui de l’UNICEF, ayant pour seul corolaire la recherche d’autres mesures relatives au placement dans les CPE, ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique publique intégrée de protection de l’enfant, en vue d’unifier les efforts, les visions et les orientations liés à la protection de l’enfance et de mettre en œuvre les stratégies en la matière.
Pour sa part, Amina Feroukhi, juge attachée au ministère de la Justice et des Libertés, chargée des affaires de la femme, de l’enfant et de la traite d’êtres humains, a souligné l’importance de cette journée d’étude qui s’inscrit dans le cadre du programme ''Protection'' dédié aux enfants en situation de conflit avec la loi.
Cette rencontre jette la lumière sur toutes les alternatives de nature à prémunir l’enfant contre le placement au sein des centres de sauvegarde, protéger les enfants en situation difficile en général et ceux placés dans les CPE en particulier.
Durant cette journée d’étude, les participants ont discuté de thématiques, notamment ''Le cadre normatif mondial pour la protection des droits de l’enfant'', ''La vision du législateur marocain à l’égard des mesures alternatives au placement dans les CPE'', et ''Entre le placement au CPE et les mesures alternatives: quel choix est-il optimal".
Ils se sont également penchés sur d’autres sujets, à savoir ''Les mécanismes et les mesures de la protection alternative de l’enfance en Grande-Bretagne'', ''Le projet d'avenir familial: un modèle national pour la mise en œuvre des mesures alternatives'', ''La liberté surveillée à travers le programme de la médiation familiale’’.
Cette rencontre qui a connu la présentation du programme ''Protection’’, a été également marquée par plusieurs ateliers thématiques liés à la situation des enfants placés dans des CPE.
En dépit de la charge financière très élevée et des ressources humaines déployées à cet effet, les Centres de réforme et d'éducation (CRE) et les CPE ont enregistré un accroissement important au cours des dernières années et ont montré leurs carences en matière de protection des enfants, selon une feuille de présentation de ce colloque.
D’importantes alternatives juridiques et pédagogiques ont été prises par les législations nationales au profit des enfants placés sous mandat judiciaire, conformément aux normes régissant les droits de l’enfant, telles qu’elles sont définies par les conventions internationales, en vue d’explorer les modèles alternatifs au placement en institutions, en accordant une extrême importance à la famille qui a un rôle majeur pour répondre aux besoins psychiques et sociaux de l’enfant.