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Les manifestants ont demandé aux autorités concernées de mettre un terme aux violations qui caractérisent le département et qui concernent la vente des quotas de poulpes privant le marin pêcheur de son droit et l’incitant à exercer de manière illégale,. A ceci s’ajoute l’absence de contrôle des barques immatriculées, ce qui a entraîné leur intrusion et la pagaille que connaît le secteur mettant ainsi la sécurité du pays en danger.
A noter que les marins pêcheurs continuent de s’opposer aux services de l’ONSSA et aux retenues règlementaires pour la CNSS. Au moment, disent-ils, où le marin pêcheur est soumis à de grandes pressions et où tous ses droits garantis par la loi et la Constitution sont bafoués, la direction ne veut recevoir aucune plainte des marins pêcheurs.
Le sit-in des marins pêcheurs intervient suite aux revendications des professionnels de la pêche au port de Dakhla dont les embarcations sont restées en rade pendant plus de 12 heures attendant d’être fournies en caisses plastiques unifiées estimées à 2.000 unités par embarcation. Selon des sources, seules 15 embarcations sur 50 ont pu recevoir leur part de caisses, ce qui aurait accentué la colère des professionnels. Ces dernières se soient toutefois abstenues de sortir pour la pêche, en solidarité avec leurs collègues, d’une part, mais aussi et surtout pour dénoncer le clientélisme qui a caractérisé la distribution du premier lot de caisses, déclarant que l’ONP aurait mieux fait de s’abstenir de distribuer les caisses vu qu’il ne dispose pas de quantités suffisantes pour l’ensemble des embarcations. Par ailleurs, certains mécontents ont demandé l’ouverture d’une enquête pour connaître ce qu’est devenu des 400 millions de dirhams alloués à l’acquisition des caisses et déterminer les responsabilités dans la gestion du stock de ces caisses qui seraient commercialisées hors des frontières du Royaume.