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La production mondiale de céréales devrait cette année s'établir à 2.821 millions de tonnes, soit un nouveau record et une progression de 1,9% par rapport à 2020, indique l’agence onusienne.
Cette évolution est attribuée principalement à la croissance annuelle de 3,7% prévue pour la production de maïs, a expliqué l’institution internationale dans son nouveau Bulletin sur l'offre et la demande de céréales, paru récemment.
Des projections de la FAO, il ressort également que la production mondiale de blé devrait enregistrer une hausse de 1,4% en glissement annuel tandis que la production de riz devrait s’accroître de 1,0%.
En ce qui concerne l'utilisation mondiale de céréales en 2021-2022, l’organisme international prédit une croissance de 1,7% équivalant à 2.826 millions de tonnes, soit un nouveau record.
« La consommation alimentaire totale de céréales devrait augmenter au même rythme que la population mondiale et l'on prévoit également une hausse de l'utilisation du blé dans l'alimentation animale », poursuit l’agence.
Tenant compte de toutes ces prévisions, production et utilisation en 2021-2022, les économistes de la FAO estiment que les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes agricoles de 2021-2022 devraient augmenter de 0,3% et atteindre 811 millions de tonnes.
Bien que modeste, « cette hausse attendue devrait mettre fin à trois années consécutives de baisse des stocks», a expliqué l’organisation dans son Bulletin estimant toutefois que le rapport stocks/utilisation devrait continuer à baisser pour s'établir à 28,1%.
En effet, selon les estimations de l’organisme onusien, la hausse des stocks mondiaux de céréales ne sera peut-être pas suffisante pour empêcher un nouveau recul du rapport stocks/utilisation puisqu’il devrait chuter à 28,1% en 2021-2022 au lieu de 28,6% en 2020-2021, explique-t-il.
Dans son Bulletin sur l'offre et la demande de céréales, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture annonce, par ailleurs, que ses premières prévisions concernant les échanges mondiaux de céréales pendant la nouvelle campagne font ressortir une hausse de seulement 0,3% par rapport aux niveaux élevés estimés pour 2020-2021. Selon la FAO, tout dépendra en grande partie du volume de céréales importé par la Chine.
De ces prévisions, il ressort également que «les échanges devraient croître de pas moins de 6,3%, atteignant ainsi le niveau record de 468 millions de tonnes», ajoute-t-elle.
L’agence onusienne précise que « la plus grande partie de cette hausse s’explique toutefois par l’envolée des importations de céréales en Chine, qui devraient augmenter de 30 millions de tonnes (123 pour cent) par rapport à la campagne précédente ».
Pour rappel, l'Indice FAO des prix des céréales a gagné 6,0 % depuis avril, sous l'effet d'une hausse des prix internationaux du maïs, qui a enregistré une valeur moyenne supérieure de 89,9% à celle de mai 2020.
Mais selon une analyse de la FAO, « les prix du maïs ont commencé à reculer à la fin du mois de mai, principalement en raison de l'amélioration des perspectives de production aux Etats-Unis d'Amérique ».
Quant aux prix internationaux du blé, il apparaît qu’ils ont enregistré une baisse en fin de mois, « mais ont progressé en moyenne de 6,8% par rapport à avril, tandis que les cours internationaux du riz sont restés stables ».
Alain Bouithy