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Souvent inaudible donc, cette violence ne concerne pas un genre d’hommes en particulier. Elle frappe, sans distinction, quel que soit l’âge ou le statut social. Toujours d’après les informations relayées par le même média, le Réseau marocain pour la défense des droits de l’Homme indique que les victimes sont âgées de 26 à 75 ans, issues de toutes les catégories socioprofessionnelles. A savoir, des médecins, des commerçants, en passant par des avocats, des instituteurs ou encore des patrons de société, voire des agents d’autorité.
Outre les mobiles qui sont certainement d’ordre sentimental, on apprend également que ces hommes violentés par leurs épouses, ont subi le plus souvent des violences physiques. En revanche, les cas de violence sexuelle sont plutôt rares. Plus précisément, dans 25% des cas, comme l’a révélé le président de ladite association. Dans les faits, les différents témoignages évoquent des coups et blessures en tout genre. A commencer par des hématomes, mais aussi des fractures à multiples endroits. Plus flippant encore, des blessures à l’arme blanche. Sans oublier l’usage d’ustensiles. En fait, dans ce moment où elles ne maîtrisent plus grand-chose, certaines femmes ont recours à tout ce qui leur tombe sous la main.
Si ces chiffres sont largement inférieurs à ceux des femmes victimes de violences conjugales, ils ne peuvent pas pour autant être ignorés. Sans verser dans un stérile discours de victimisation, la réalité est que ce sont des affaires dont on parle peu, même si les hommes battus seraient recensés à hauteur de 800.000 par an aux quatre coins de la planète.