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Les événements ont été déclenchés quand les habitants se sont procuré de l’eau de manière illégale pour satisfaire leurs besoins, mais le gouverneur de la préfecture de Mohammédia, Fouzia Imensar, au lieu de régler ce problème dans le calme et avec le dialogue, a ordonné l’intervention des forces de l’ordre.
11 personnes dont 5 femmes ont été arrêtées lors de cette intervention musclée selon le député de l’USFP, Mehdi Mezouari.
« Au lieu de recourir au dialogue pour régler ce problème, le gouverneur a préféré recourir à la force et à la violence », a-t-il souligné dans une déclaration à Libé.
Mehdi Mezouari a, par ailleurs, saisi le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, pour lui demander une explication sur ce qui s’est passé et enquêter sur les circonstances de cette intervention ainsi que sur le dossier de douar Brahma dont les habitants réclament depuis des années une solution.
« J’ai envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur. Nous croyons que le temps de la violence est révolu, car la force ne règlera absolument rien. Il est inadmissible qu’on continue à tabasser des gens», précise le représentant ittihadi de la ville de Mohammédia au Parlement. Et d’ajouter : «La ville souffre d’un problème de gouvernance; son gouverneur ne communique avec personne, y compris les élus et les parlementaires ».
Mehdi Mezouari a, par ailleurs, souligné qu’il présentera au nom du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, une question orale sur cette affaire, en affirmant qu’une délégation de l’USFP à Mohammedia devait rendre visite, hier, aux habitants de ce douar en soutien à leurs revendications.
Le 3 octobre 2013, ces derniers avaient manifesté devant la préfecture de Mohammédia, contre les promesses non tenues des responsables de cette ville. La dernière promesse de relogement qui leur a été faite remonte au mois de juin dernier. Elle aurait dû être suivie d’effet au plus tard en octobre de l’année courante. Mais il s’est avéré qu’il ne s’agissait que de belles paroles qui cadrent mal avec le fait que le terrain pour la construction de leurs logements serait, selon des sources bien informées, disponible pourtant depuis fort longtemps.