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Le ministre de la Santé, El Houcine El Ouardi a affirmé que l'accord signé ce mardi entre les ministères de la Santé, et de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, d'une part, et les représentants des étudiants des Facultés de médecine, d'autre part, stipule d'introduire des amendements au projet du service sanitaire national obligatoire et non son retrait.
Le ministre de la Santé, El Houcine El Ouardi a démenti le retrait par son département du projet du service sanitaire national obligatoire, objet de plusieurs sit-in de contestation organisés par les étudiants en médecine, pharmacie et en médecine dentaire, ainsi que les médecins résidents et internes.
Dans une déclaration à la MAP, il a tenu à préciser que le procès-verbal qui a été signé stipule notamment de "ne pas soumettre le projet du service sanitaire national, dans sa version actuelle, à la procédure d'approbation", dans l'attente de parvenir à une mouture négociée prenant en considération les propositions de l'ensemble des parties "C'est un accord pour introduire des amendements au projet en question, qui a suscité plusieurs interprétations erronées", a soutenu le ministre de la Santé, ajoutant que son département reste ouvert à toute proposition et disposé à recevoir les représentants des étudiants à n'importe quel moment pour discuter leurs idées et propositions.
El Ouardi a souligné à ce propos que le dialogue reste la voie idoine pour trouver une solution aux problèmes posés par ce projet, qui s'assige pour objectif de permettre aux zones enclavées et lointaines de bénéficier des services de soin.
Le Maroc connaît un "déficit qualitatif et quantitatif" en matière des ressources humaines spécialisées dans le domaine de santé, avec 1,51 cadre de santé pour 1000 personnes, alors que l'Organisation internationale de la santé recommande à chaque Etat qui veut réformer le secteur d'assurer une moyenne de 2,5 cadres de santé pour 1000 personnes, a -t-il indiqué, soulignant la mauvaise répartition au niveau national, puisque 45% de médecins se concentrent dans l'axe Rabat-Casablanca alors que seulement 24% sont présents en milieu rural et les zones périphériques.
Cette situation conduit à une disparité entre les milieux urbain et rural, d'une part, et la fermeture de plus de 100 hôpitaux et centres sanitaires, a-t-il conclu.
Le ministère, selon El Ouardi, n'est pas attaché au projet ou à une version quelconque, mais s'attache à trouver une solution efficace et rationnelle pour les zones périphériques. Parmi les avantages dudit projet, c'est l’enclenchement du débat autour de la question des infrastructures sanitaires en milieu rural qu’il faudrait retenir.
Le ministre de la Santé, El Houcine El Ouardi a démenti le retrait par son département du projet du service sanitaire national obligatoire, objet de plusieurs sit-in de contestation organisés par les étudiants en médecine, pharmacie et en médecine dentaire, ainsi que les médecins résidents et internes.
Dans une déclaration à la MAP, il a tenu à préciser que le procès-verbal qui a été signé stipule notamment de "ne pas soumettre le projet du service sanitaire national, dans sa version actuelle, à la procédure d'approbation", dans l'attente de parvenir à une mouture négociée prenant en considération les propositions de l'ensemble des parties "C'est un accord pour introduire des amendements au projet en question, qui a suscité plusieurs interprétations erronées", a soutenu le ministre de la Santé, ajoutant que son département reste ouvert à toute proposition et disposé à recevoir les représentants des étudiants à n'importe quel moment pour discuter leurs idées et propositions.
El Ouardi a souligné à ce propos que le dialogue reste la voie idoine pour trouver une solution aux problèmes posés par ce projet, qui s'assige pour objectif de permettre aux zones enclavées et lointaines de bénéficier des services de soin.
Le Maroc connaît un "déficit qualitatif et quantitatif" en matière des ressources humaines spécialisées dans le domaine de santé, avec 1,51 cadre de santé pour 1000 personnes, alors que l'Organisation internationale de la santé recommande à chaque Etat qui veut réformer le secteur d'assurer une moyenne de 2,5 cadres de santé pour 1000 personnes, a -t-il indiqué, soulignant la mauvaise répartition au niveau national, puisque 45% de médecins se concentrent dans l'axe Rabat-Casablanca alors que seulement 24% sont présents en milieu rural et les zones périphériques.
Cette situation conduit à une disparité entre les milieux urbain et rural, d'une part, et la fermeture de plus de 100 hôpitaux et centres sanitaires, a-t-il conclu.
Le ministère, selon El Ouardi, n'est pas attaché au projet ou à une version quelconque, mais s'attache à trouver une solution efficace et rationnelle pour les zones périphériques. Parmi les avantages dudit projet, c'est l’enclenchement du débat autour de la question des infrastructures sanitaires en milieu rural qu’il faudrait retenir.