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La province de Tata n’a certes pas enregistré de chutes de pluie depuis quelques années et la sécheresse pousse les éleveurs à nomadiser dans des contrées lointaines à la recherche de pâturages, et pourtant des essaims de criquets l’ont envahie.
Joint par téléphone, un résident de Tata nous a confirmé que les habitants des communes voisines de l’oued Draâ, à la frontière avec l’Algérie, ont rapporté que d’importants essaims de criquets ont envahi l’oued Draâ et ses environs connus pour leur couvert végétal et comme refuge pour les éleveurs. Cette information n’a eu de cesse d’inquiéter les habitants de cette zone oasienne connue pour l’abondance et la qualité de ses dattes. Ayant constaté que les essaims étaient en cours de grégarisation, les habitants des oasis ont, aussitôt, informé les services du ministère de l’Agriculture dans la province. Lesquels n’auraient, jusqu’à présent, pris aucune mesure importante pour leur venir en aide. Le correspondant du journal en ligne, Sahara News dans la province de Tata, rapporte ainsi que l’une des victimes du fléau acridien dans les environs de Tata lui aurait confirmé avoir informé les services concernés et présenté des données provenant de sources sûres et qui sont contradictoires avec la version officielle relayée par le Centre national de lutte antiacridienne. Ces services confirment avoir traité d’importantes superficies dans les zones de Lalla Saâdana et de Bourabiîne dans l’oued Draâ. Or, selon des témoins oculaires, ces superficies ne dépasseraient pas quelques hectares.
Rappelons que la FAO avait mis en garde contre l’éventualité d’une invasion de criquets pèlerins dans le Sud marocain.