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Dès l'ouverture du festival, en fait, la crise financière internationale et ses effets probables sur le rendez-vous cannois étaient au centre des discussions off des festivaliers. Aujourd'hui, une semaine après le démarrage, on peut dire que si cette édition ne fut pas un fiasco, elle n'en demeure pas moins marquée par la situation économique mondiale. D'abord au niveau de la fréquentation globale, on parle d'une diminution d'un niveau de 5%. Cela est relativement visible au niveau de la fréquentation des salles, celles-ci affichent toujours complet, mais au niveau des sites d'hébergement, des hôtels de luxe notamment, l’affluence n’est pas aussi dense. Ce n'est que lors du premier week-end que la grande corniche de Cannes a connu une grande affluence; le beau temps aidant, un public nombreux est venu profiter de la plage et des films. C'est ensuite au niveau des grosses campagnes publicitaires que la différence avec les autres années se ressent. La devanture des hôtels prestigieux qui longent la côte n'affichent plus à coup de posters géants les prochaines méga-productions…
Ceci dit, la profession du cinéma ne se plaint pas trop de la crise puisqu’au niveau des guichets, le malaise social semble aiguiser l'appétit du public pour le spectacle cinématographique. A Cannes, aussi, l'engouement des professionnels et des cinéphiles est toujours aussi passionnant. Pour assister au film Ameerika de la Palestino-américaine, Cherien Dabbis, présenté dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs, il m'a fallu prendre une file pendant plus d'une heure (90 minutes). Au final, je ne l'ai pas regretté puisque le film était très plaisant avec une prestation époustouflante de la comédienne principale mais c'est pour dire que le charme de Cannes, sa marque indélébile, c'est la cinéphilie: tous les genres, tous les films ont leur public. Et cela reste l'essentiel.
Cannes