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Cet événement jette également la lumière sur le secret de l’équation qui a transformé les lieux de confinement en d’immenses espaces sans frontières et sur les rituels de l’acte d’écriture, souligne la même source, qui invite les écrivains passionnés à partager leurs expériences et à rapprocher leurs interlocuteurs de leurs ateliers de création et des rituels qui leur sont propres aussi bien dans le temps que dans l’espace. Et la Direction d’enchaîner en appelant les écrivaines et écrivains qui souhaitent vivre l’expérience de la “confidence” à envoyer leurs contributions aux adresses électroniques: mediathequedemarrakech@gmail.com ou afaqedit@gmail.com, précisant que la réception des participations se poursuivra jusqu’au 30 septembre prochain. Ces contributions seront mises en ligne, dans une première phase, sur les pages Facebook officielles de la médiathèque de Marrakech et de la Fondation Afaq, avant d’être regroupées, ultérieurement et publiées dans un ouvrage collectif avec le même titre, précisent les organisateurs.
Il est à souligner qu’en cette conjoncture de confinement, l’acte de lecture et d’écriture a constitué une fenêtre à travers laquelle les lecteurs et les écrivains ont pu se libérer des sentiments d’isolement et d’enfermement. “L’écriture est un exercice d’émancipation et une expérience de liberté qui transgresse les frontières et embrasse l’universel”, explique l’écrivaine marocaine Leïla Slimani. “L’écriture est profondément un exercice d’émancipation qui nous permet de sortir de ce confinement, de découvrir qu’on fait partie de quelque chose de plus grand et de confirmer notre appartenance à la grande famille humaine”, souligne la lauréate du prestigieux Prix Goncourt pour son roman “Chanson douce”. “L’écriture nous permet de se défaire de son genre, de sa condition sociale, de sa religion, de sa nationalité, d’inventer des univers et des horizons, d’imaginer d’autres destins impossibles et d’investir d’autres vies, pas forcément la nôtre. Il s’agit d’une liberté absolue”, précise-t-elle. Et d’ajouter : “la littérature offre l’opportunité de parler de tout et d’évoquer toutes les thématiques sans avoir peur des tabous”. “Une fois je commence à écrire, jamais je me pose la question du risque que je prends en écrivant telle ou telle chose, je suis une écrivaine et je suis là, pour explorer une société qui m’interroge, qui m’intrigue et qui me provoque quelquefois”, confie-t-elle, avant de conclure : “Ecrire, c’est aussi prendre le risque de devenir un paria, d’être incompris, d’être rejeté, parce qu’il y a le fait de sortir de soi, de divulguer des choses, d’oser l’interdit et de se mettre à nu”.