Les éclaircissements péremptoires apportés par les intervenants marocains

Lors de la réunion du Comité "C24" de l’ONU concernant notre Cause nationale


M.T
Jeudi 15 Juin 2023

Les éclaircissements péremptoires apportés par les intervenants marocains
Omar Hilale
Les prétendus plans de règlement et référendums auxquels certains se cramponnent désespérément sont enterrés depuis deux décennies par le Conseil de sécurité et le Secrétaire général
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a mis les points sur les «i» en soulignant que la décolonisation des provinces sahariennes du Maroc a été définitivement scellée depuis leur retour à la mère patrie en 1975.

Lors de la réunion annuelle du Comité des 24 (C24) de l’ONU tenue mardi dernier à New York, Omar Hilale a affirmé que la question du Sahara marocain est examinée par le Conseil de sécurité sous le Chapitre VI de la Charte des Nations unies en tant que différend régional entre le Maroc et l’Algérie, mettant en avant que le Conseil  de sécurité est seul habilité à faire des recommandations et à proposer des solutions.

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc a également indiqué que les prétendus plans de règlement et référendums auxquels certains se cramponnent désespérément sont enterrés depuis deux décennies par le Conseil de sécurité et le Secrétaire général, selon un compte-rendu de la réunion mis en ligne sur le site officiel de l’ONU, rappelant, au passage, que l’Algérie est  jalouse du dynamisme économique prévalant dans les régions du Sahara marocain, où les populations locales n’ont bien évidemment pas besoin de faire la queue pour obtenir des aliments de base, pouvant se déplacer librement, participer à la vie politique, quitter le Maroc et y revenir à leur aise.

Les progrès économique et social réalisés dans les provinces du Sud depuis des décennies ont été mis en exergue par d’autres interventions. En effet, Ghalla Bahiya, vice-présidente du Conseil régional de Dakhla-Oued Ed-Dahab, a mis l’accent sur les progrès immenses accomplis au cours des dernières années au Sahara marocain grâce aux politiques et projets d’envergure menés sous le leadership de S.M le Roi Mohammed VI, affirmant que le Sahara marocain enregistre les indicateurs les plus élevés de développement humain.

«Lorsque le Sahara marocain a été récupéré en 1975, c'était la région la moins développée du Maroc, avec des indicateurs de développement humain aussi bas que 6%», a-t-elle rappelé, relevant que depuis lors, le Royaume s'est pleinement engagé dans le développement de la région. « Aujourd'hui, les provinces du Sud affichent les indicateurs les plus élevés par rapport à toute autre région du Maroc, dépassant les attentes et s'imposant comme un pôle central de la croissance socioéconomique en Afrique », a-t-elle fait savoir.

Elle a fait observer que le plan d'autonomie proposé par le Maroc bénéficie d’un soutien croissant auprès de la communauté internationale, dont les 19 résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, notant que plus de 100 Etats membres apportent leur appui à l'initiative marocaine, au moment où quelque 28 consulats généraux ont été inaugurés dans les villes de Laâyoune et Dakhla, a rapporté la MAP.

Evoquant les élections législatives, régionales et locales qui se sont déroulées au Maroc, y compris dans son Sahara en 2021, Mme Bahiya a indiqué que ces échéances ont démontré le dévouement et l’attachement du Royaume à la démocratie, à la primauté du droit et aux droits de l’Homme.

Dans ce cadre, l’élue du Sahara marocain a ajouté que la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab a enregistré, à elle seule, un taux de participation “impressionnant” de 58,30%, l’un des plus élevés du Royaume.

Cette participation “remarquée” reflète la paix et la stabilité dont jouissent les populations locales des provinces du Sud du Maroc et bat en brèche les allégations fallacieuses et calomnieuses du "polisario", la milice armée séparatiste prétendant être le “représentant légitime” des populations.

Pour sa part, M’Hamed Abba, vice-président du Conseil régional de Laâyoune-Sakia Al Hamra, a mis en avant les réussites du nouveau modèle de développement lancé dans les provinces du Sud depuis 2015 par le Souverain, assurant que la population du Sahara marocain participe au développement local.
Ghalla Bahiya
Aujourd'hui, les provinces du Sud affichent les indicateurs les plus élevés au Maroc, dépassant les attentes et s'imposant comme un pôle central de la croissance socioéconomique en Afrique
S’exprimant lors de cette réunion, M’Hamed Abba a souligné que "depuis le parachèvement de son intégrité territoriale, avec la récupération du Sahara marocain en 1975, le Maroc a fait le choix irréversible de capitaliser sur cet acquis en déployant de grands efforts et en créant de nouvelles opportunités pour le développement de ces provinces".

“Le développement que connaît le Sahara marocain est notamment dû à l'engagement et à l'appropriation indéfectibles des citoyens sahraouis, résolument impliqués dans la gestion de leurs affaires locales”, a fait observer M. Abba, relevant que l’adhésion des populations est reflétée par leur participation massive dans les différentes échéances électorales organisées par le Royaume depuis 1975.

Il a, dans ce cadre, cité le discours de S.M le Roi à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche Verte dans lequel le Souverain souligne que l’approche "pour défendre la marocanité du Sahara procède d’une vision intégrée qui joint, à l’action politique et diplomatique, la promotion du développement socio-économique et humain de la région”.

Il a fait remarquer que le processus engagé depuis 1975 a été conforté par le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi en 2015, en indiquant que ce modèle a mobilisé toutes les énergies pour stimuler le processus de développement dans les zones à haute valeur ajoutée, dans le but de garantir la dignité des citoyens du Sahara marocain.

Evoquant la situation “catastrophique et inacceptable” qui sévit dans les camps de Tindouf, l’intervenant a indiqué que les populations dans ces camps “sont privées de leur liberté et leurs droits élémentaires”, ajoutant que les violations auxquelles elles sont assujetties sont multiples et multiformes, citant, à titre d’exemple, les restrictions liées à la liberté de mouvement, à la liberté d'expression, la torture, l'esclavage, le viol, la détention arbitraire, et le recrutement des enfants.

Ces populations sont “utilisées comme une monnaie d'échange entre les mains des milices du polisario et le pays hôte afin de servir leur agenda politique égoïste et fallacieux, et leur enrichissement personnel via le détournement systématique de l'aide humanitaire destinée à alléger les souffrances de ces populations, tel que dûment documenté par le Programme alimentaire mondial dans son rapport publié en janvier 2023”, a-t-il poursuivi.

Dans la même veine, il a fait savoir que la population des camps de Tindouf est la seule au monde qui n’est pas enregistrée et dont l'aide est accordée sur la base de chiffres fallacieux avancés par le groupe armé séparatiste “polisario”, soulignant que ces camps sont le seul endroit au monde où règne une situation de non-droit, et où les intérêts des chefs des milices armées “polisario” rejoignent ceux d’autres groupes implantés dans la région sahélo-saharienne, notamment les organisations terroristes, et celles de la traite des êtres humains et de trafic de drogue.

Pour sa part, Eddahi Al-Khattat, acteur associatif de la ville de Dakhla, a mis l’accent sur la dynamique vertueuse de développement tous azimuts que connaissent les provinces du Sud du Royaume.

"Le Sahara marocain est à l’avant-garde des régions du Royaume bénéficiant de l’ensemble des réformes engagées par le Maroc sur les plans politique, économique, social, culturel et de développement, y compris le volet des droits de l’Homme", a-t-il rappelé. Et d’ajouter que S.M le Roi Mohammed VI a lancé en 2015 le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, doté d’une enveloppe budgétaire de huit milliards de dollars, précisant que ce projet d’envergure a permis de mettre en œuvre une série de projets de développement socioéconomique qui profitent directement aux habitants du Sahara marocain et qui ont érigé la région en hub économique au niveau régional et continental.

Dans la même veine, l’intervenant a déclaré que dans le cadre de la régionalisation avancée, les populations du Sahara, à l’instar de toutes les régions du Royaume, élisent leurs représentants au niveau local, régional et national qui gèrent les affaires des deux régions du Sahara marocain, en droite ligne avec le choix démocratique de leurs habitants, notant que lors des échéances électorales, les provinces du Sud ont enregistré le taux de participation le plus élevé dans le Royaume.
Hamed’M Abba
La population séquestrée à Tindouf est utilisée comme une monnaie d'échange entre les mains des milices du polisario et le pays hôte pour servir un agenda politique aussi égoïste que  fallacieux
Cette large adhésion témoigne de l’attachement des populations de ces provinces à leur marocanité ainsi que de leur confiance totale dans les institutions du Royaume et ses législations, a-t-il affirmé, faisant remarquer que des milliers d’associations civiles s’activent en toute liberté dans le Sahara marocain à la faveur des garanties stipulées dans la Constitution de 2011 et de l’ensemble des lois nationales.
Eddahi Al-Khattat
le Sahara marocain est une région ouverte sur le monde, visitée au quotidien par un grand nombre d’associations de la société civile marocaine et internationale, des parlementaires nationaux et étrangers, des diplomates, ainsi que par des responsables onusiens et des représentants de médias nationaux et internationaux 
L’intervenant a, par ailleurs, expliqué que le Sahara marocain est une région ouverte sur le monde, visitée au quotidien par un grand nombre d’associations de la société civile marocaine et internationale, des parlementaires nationaux et étrangers, des diplomates, ainsi que par les titulaires de mandats auprès du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et des représentants de médias nationaux et internationaux.

Il a, en outre, indiqué que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) dispose de deux commissions régionales à Laâyoune et Dakhla qui soutiennent et renforcent le respect des droits de l’Homme, estimant que le rôle important de ces commissions a été salué dans les différentes résolutions du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2654.
La situation déplorable des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf a été dénoncée par d’autres intervenants.

“Pendant près de cinq décennies, le non-respect persistant par le pays hôte des camps de Tindouf de ses obligations internationales de préserver le caractère humanitaire et civil des camps, a conduit à une situation caractérisée par des violations individuelles et collectives des droits humains”, a fait savoir Touria Hmyen, pétitionnaire lors de la réunion annuelle du C24.

Elle a relevé que ces camps sont une zone de non-droit où le groupe séparatiste polisario et ses milices armées criminelles "recourent à diverses pratiques inhumaines", soulignant qu’aux atteintes individuelles aux droits civils, politiques, économiques et socioculturels fondamentaux s'ajoute l'aspect collectif de l'absence d'un cadre juridique défini régissant les droits et obligations de ces populations séquestrées sur le territoire algérien.

“Les populations des camps de Tindouf sont livrées aux milices armées du polisario, en violation flagrante du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits de l'Homme, et au mépris des recommandations des mécanismes onusiens des droits de l'Homme et des ONG internationales, qui ont décrit la dévolution de compétence par le pays hôte à la milice séparatiste comme étant illégale et en violation totale du droit international et des conventions et pactes qu'il a ratifiés”, a-t-elle fait observer.

Notant que dans les camps de Tindouf, les libertés d'expression, d'opinion et d'association sont constamment bafouées, Mme Hmyen a assuré que les milices du “polisario” utilisent leurs armes pour “réprimer sauvagement les rassemblements", ce qui "entraîne une série d'arrestations qui se terminent souvent dans la sinistre prison de Dhibia”.

“Depuis des années, ce groupe séparatiste armé a également recours à la disparition forcée. Des centaines d'individus ont été enlevés et détenus dans des centres de détention secrets. Leur seul « crime » ? Etre soupçonnés d'avoir des idées différentes de celles de la milice”, s’est-elle indignée, citant le cas de Mohamed Salem Nafii, un séquestré des camps, décédé dans des circonstances suspectes alors qu'il croupissait dans une prison algérienne.

De même, Mohammed Elaissaoui (Organisation pour la fin des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf) a mis l’accent sur l’implication du polisario dans les activités terroristes au Sahel, rappelant que les camps de Tindouf constituent aujourd’hui un terreau fertile pour la radicalisation et l’endoctrinement au sein de l’Etat islamique du Grand Sahara (EIGS).  

Pour sa part, Moulay Brahim Charif, président du Conseil communal de la ville de Smara et acteur associatif, a salué l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour mettre fin une fois pour toutes au conflit artificiel autour du Sahara marocain.  

Cette initiative est le fruit de larges consultations entre toutes les parties concernées, y compris les responsables élus, les partis politiques, les femmes, les jeunes et les organisations non gouvernementales dans les provinces du Sud du Royaume, a-t-il affirmé.

Lors de la réunion annuelle du C24 de l’ONU, il a relevé que le plan d’autonomie, qui respecte la légalité internationale et les principes de la Charte de l’ONU, bénéficie du soutien de plus 100 Etats membres de l’organisation internationale et a été qualifié de sérieux et crédible dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

L’intervenant a rappelé que l’initiative marocaine d’autonomie est intervenue en réponse aux appels lancés par le Conseil de sécurité depuis 2004 à l’endroit des parties afin de parvenir à une solution politique et de compromis, et ce suite à l’échec de tous les plans antérieurs qui sont désormais enterrés depuis plus de deux décennies.

Il a fait remarquer que cette initiative, qui respecte les spécificités culturelles de la région, est le pilier du processus politique mené sous l’égide exclusif des Nations unies en vue d’aboutir à une solution politique réaliste, pragmatique durable et de compromis à la question du Sahara marocain.

De son côté, Saad Bennani, pétitionnaire, a déploré le détournement de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf par le polisario, affirmant que les produits de cette aide sont écoulés sur différents marchés noirs à grande échelle, profitant aux seuls dirigeants de cette organisation à la solde des caporaux de l’Algérie.

A cet égard, le Programme alimentaire mondial (PAM) a confirmé à maintes reprises ce détournement illicite, favorisé par l’Algérie qui empêche le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) d’accéder aux camps, et qui a abouti à des pénuries alimentaires sévères frappant plus particulièrement les enfants vivant dans les camps. Et Saad Bennani d’enchaîner que les auteurs de ce détournement doivent rendre des comptes.

M.T


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