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Les participants à ces assises, qui devaient être présidées par le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, se sont penchés sur les différentes solutions permettant d’assurer la restructuration complète et profonde des programmes et politiques nationaux en matière de protection sociale. Les débats qui ont marqué cet évènement, lequel est considéré comme « un acte fondateur du processus de réforme de la protection sociale » par le ministère délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, se sont employés tout d’abord à braquer les projecteurs sur le bilan et les enseignements tirés de l’expérience marocaine en matière de protection sociale. Et ensuite sur les acquis à consolider, ainsi que les défis à relever et les risques à prévenir. Sans oublier de s’attarder sur les réponses appropriées aux besoins des différentes populations démunies selon leurs spécificités sociales, économiques et démographiques en capitalisant sur l'existant. Il s’agissait également de trouver un moyen, d’une part, d’assurer la cohérence et la complémentarité des différentes composantes existantes de l’offre nationale en matière de protection sociale, et d’autre part, de gérer, d’un point de vue ‘’gouvernance’’, l’offre nationale de protection sociale d’une manière complémentaire, harmonisée, efficace et responsable. Enfin, il a aussi été question des enjeux et des défis de mise en place d’un système de ciblage à même de garantir une meilleure efficacité et efficience de l’action publique dans ce domaine.
Par définition, la protection sociale est un ensemble de mécanismes de prévoyance collective afin de pallier financièrement les conséquences des risques sociaux, à l’instar de la vieillesse, la maladie, l’invalidité, le chômage ou encore les charges familiales. En sus de son utilité financière, la protection sociale présente également un aspect social, puisqu’elle permet de réduire l'inégalité devant les risques de la vie et d’assurer aux individus un minimum de revenus leur permettant d'être intégrés à la société. L’ensemble de ses missions sont assurées par des institutions, dont la Sécurité sociale (protection contre la maladie, la vieillesse, etc.) ou encore par l'Etat lui-même, puisque son budget couvre certaines dépenses, telles que les bourses scolaires et les indemnisations des chômeurs. Les collectivités territoriales mettent également la main à la poche, à travers les communes qui prennent en charge certaines dépenses des retraités ayant peu de ressources. Enfin, les administrations privées et les organisations caritatives peuvent aussi par moments prendre en charge une partie de la protection sociale, souvent en direction des populations les plus marginalisées.