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Les crédits aux ménages progressent de 5%

L’encours du crédit bancaire s’est établi à plus de 965,3 MMDH à fin novembre 2021, en hausse annuelle de 2,8%, selon BAM

Jeudi 13 Janvier 2022

Les crédits aux ménages progressent de 5%
Les crédits aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 5% au terme des onze premiers mois de l’année 2021, a indiqué Bank Al-Maghrib dans un rapport rendu public récemment.

Cette évolution traduit essentiellement une augmentation de 5,3% des prêts à l’habitat, a fait savoir la Banque centrale dans son tableau de bord crédits-dépôts bancaires qui établit l’encours du crédit bancaire à 965,3 MMDH à fin novembre, soit une hausse annuelle de 2,8%.

La même source indique que le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi sa progression au cours de la même période. Selon l’institution publique, il s’est établi à 15,5 MMDH à fin novembre 2021, après avoir atteint 10,7 MMDH une année auparavant.

Il est important de rappeler que l’enquête de conjoncture de BAM indique qu’au troisième trimestre 2021, « les banques déclarent un durcissement des critères d’octroi aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour les crédits à la consommation ».

S’agissant de la demande, le document rapporte qu’« elle aurait connu une stagnation, recouvrant une hausse pour les prêts à la consommation et une baisse pour ceux à l’habitat ».

En ce qui concerne les taux appliqués aux nouveaux crédits aux ménages, Bank Al-Maghrib fait état d’une baisse de 2 pbs à 4,24% pour les crédits à l’habitat et de 13 pbs à 6,51% pour ceux à la consommation au titre du troisième trimestre de l’année écoulée.

A noter que les crédits aux entreprises non financières privées (ENF) ont, pour leur part, connu une augmentation annuelle de 4% recouvrant des hausses de 9,7% des facilités de trésorerie et de 1,8% des prêts à l’équipement ainsi qu’une baisse de 7,3% des prêts immobiliers.

Rappelons par ailleurs que les résultats de l’enquête de conjoncture de BAM, au titre du troisième trimestre 2021, indiquaient que l’accès au financement a été jugé normal par 89% des entreprises industrielles, avec un coût du crédit en stagnation.

Sur les conditions d’octroi de crédit disponibles, ces mêmes résultats révélaient que « les banques auraient maintenu inchangés les critères d’octroi des crédits aux entreprises pour tous les objets de crédit à l’exception des prêts à la promotion immobilière où ils auraient été légèrement durcis », souligne la Banque centrale.

A titre de rappel, par taille d’entreprise, l’enquête indiquait que les critères d’octroi des crédits « auraient été maintenus inchangés aussi bien pour les TPME que pour les GE ».
En ce qui concerne la demande, Bank Al-Maghrib affirme qu’elle aurait enregistré une hausse aussi bien pour les grandes entreprises (GE) que pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).

Par objet, le document rappelle aussi qu’« elle aurait marqué un accroissement pour les prêts de trésorerie, une baisse pour les crédits à l’équipement et une stagnation pour ceux à la promotion immobilière ».

Notons qu’au cours de la même période, les taux appliqués aux nouveaux crédits sont ressortis en hausse, d’un trimestre à l’autre, de 13 pbs à 4,17% ; et que, par taille d’entreprise, ils ont augmenté de 12 pbs à 3,83% pour les GE et de 15 pbs à 4,98% pour les TPME.

Selon le tableau de bord crédits-dépôts bancaires de BAM, à fin novembre 2021, les dépôts auprès des banques ont enregistré une hausse annuelle de 7,2% pour s’établir à 1 046 MMDH.

A en croire la Banque centrale, les dépôts des ménages se sont établis à 774,1 MMDH, en hausse annuelle de 3,9% avec 185,2 MMDH détenus par les MRE, tandis que les dépôts des entreprises privées ont progressé de 9,9% pour atteindre 161,9 MMDH au terme de la même période.

Commentant l’évolution des taux de rémunération des dépôts à terme à 6 mois et de ceux à 12 mois, la même source indique qu’ils ont enregistré des hausses de 2 points de base et de 30 points pour s’établir respectivement à 2,15% et à 2,51%, au onzième mois de l’année écoulée.

Quant aux comptes d’épargne, il ressort du tableau que « leur taux minimum de rémunération a été fixé à 1,05% pour le premier semestre 2022, soit une hausse de 2 points de base par rapport au semestre précédent ».

Alain Bouithy

Alain Bouithy

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