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Plus de huit localités dont quelques-unes sont enclavées au fin fond des montagnes du Moyen Atlas ont subi des dégâts importants, et face à la violence du phénomène dans la commune rurale et surtout dans les localités de Tagounite, Toufastalt, Boudraa, Aicha Hmad, Bouharch, Tamarouyte, etc., des dizaines d'hectares de céréales et de fourrage ont été détruits. Une grande surface boisée de pommiers et de cerisiers, entre autres, a été saccagée.
Ce bilan sera mieux établi par les enquêtes actuellement en cours, susceptibles d'aboutir à un arrêté ministériel «déclarant l'état de catastrophe naturelle» qui doit permettre de dédommager les agriculteurs.
A cette occasion, le village d’Ain Leuh au fin fond des montagnes du Moyen Atlas a été au rendez-vous le week-end dernier avec la troisième rencontre des cerises organisée par l'association Anarouz des producteurs de ce fruit.
Cette troisième rencontre a malheureusement enregistré des dégâts au niveau des 20 stands de l'exposition organisée sur le terrain de football de la localité à cause de cette tempête qui s'est abattue sur la région. De même, les agriculteurs participants ont émis l'espoir de voir l'Etat leur venir en aide pour alléger leur fardeau et demandent à ce que les responsables enquêtent sur le non fonctionnement, à temps, des canons anti-grêle mis en place.
Aussi, la randonnée pédestre prévue dimanche dernier dans le cadre de cette troisième édition des cerises au profit des participants en vue de découvrir cette richesse dont jouit la région a été remplacée par une visite de prospection et de constat des dégâts organisée au profit de la presse qui s'est enquise sur place des dégâts causés par la grêle et la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la région d'une part et par la dégradation des pistes et routes causée par les eaux des pluies à travers les chaâbates. Enfin, il y a lieu de noter qu'en fonction des dégâts conséquents qui peuvent être causés par la grêle sur les productions agricoles et surtout sur les arbres fruitiers, et qui engendrent souvent d’importantes pertes comme c'est le cas dans cette commune rurale d’Ain Leuh, l’Etat, représenté par les ministres de l’Agriculture et des Finances, a signé une convention avec la MAMDA, portant sur la subvention des assurances agricoles contre le risque de la grêle.
Signée en mai 2010, la convention couvre les deux campagnes 2009-2010 et 2010-2011, et vise essentiellement à encourager les agriculteurs à souscrire une assurance contre la grêle afin de sécuriser leurs productions.
La convention porte sur une superficie annuelle de 110.000 ha répartis sur les régions les plus menacées par la grêle; à savoir : Meknès-Tafilalet (36.000 ha), Fès-Boulemane (24.000 ha), Marrakech- Tensift Al Haouz (21.000 hectares), Tadla Azilal (11.000 ha), Rabat-Zemmour Zaër (10.000 hectares) et Taza-Al Hoceima –Taounate (8.000 hectares).
Les cultures couvertes pour la campagne 2010-2011 sont la vigne, l’olivier, les agrumes, le pommier, le poirier, le cognassier, le cerisier, le prunier, l’abricotier, le pêcher, le nectarinier, l’amandier, les céréales, les légumineuses alimentaires, les semences de céréales et les plants. Concernant la subvention, la MAMDA a opté pour une mutualisation régionale des taux de cotisation, au lieu des taux fixés par commune précédemment. Pour sa part, l’Etat s’engage à supporter une partie du montant de la cotisation, selon la superficie de l’exploitation (pour les agriculteurs exploitant moins de 10 ha, le taux de subvention est de 40%, pour les superficies comprises entre 10 et 50 ha, il se situe à 30% et pour les agriculteurs exploitant plus de 50 ha, ce taux s’élève à 20%).
La subvention est accordée par le Fonds de développement agricole via le Fonds de calamités naturelles.