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Cette peur, les habitants des camps ne cessent de la dénoncer à travers les réseaux sociaux, stigmatisant le laisser-aller et la gabegie qui menacent, depuis plusieurs années, leur sécurité et leur quiétude. Ils dénoncent également et surtout l’absence de réaction de la part de la direction du Polisario qui, s’indignent-ils, est absente des camps.
Déconcertés, certains habitants imputent à la direction du Polisario la responsabilité de cette situation. A qui profite ce climat de tension et d’insécurité et qui se joue de la vie des Sahraouis ?, se demandent-ils.
Impuissants, d’autres habitants relèvent que le taux de criminalité dans les camps ne cesse de grimper, surtout que la direction du Polisario qui n’a pu régler les salaires de ses milices chargées de la sécurité a été obligée de réduire leurs effectifs de six unités à une seule et unique dont le budget a été maintenu au plus bas.
D’autre part, remarquent-ils, il est inconcevable que si les éléments de sécurité mettent un criminel aux arrêts le soir, le lendemain, il est libéré par l’un des dirigeants du Polisario pour lequel il a agi ou accompli des tâches peu orthodoxes.
Dans une lettre ouverte adressée à la direction du Polisario, l’un des habitants des camps a écrit : « Je sais que ni vous ni les vôtres ne craignez ces malfaiteurs qui menacent notre sécurité car vous n’habitez pas les camps et ne vivez pas leurs misères. Tout le monde ici est également conscient des possibilités que vous avez de mettre fin aux agissements de ces bandes criminelles et nous savons que vous êtes capables de mobiliser des éléments pour les arrêter. Encore faut-il que vous veuillez le faire. Nous en avons eu la preuve dans des cas où vos proches ou leurs biens ont été touchés ».