-
Abdellatif Jouahri : La réforme du régime de change vise à renforcer la résilience de l’économie nationale
-
Le réseau RAM se renforce avec quatre nouvelles destinations
-
L'ONMT et China Eastern Airlines s'allient pour la promotion du Maroc en Chine
-
Industries manufacturières : Baisse de l'indice des prix à la production de 0,1% en mai
-
Emprunt obligataire d'Al Omrane du 2 juillet 2020 : Révision du taux d'intérêt facial de la tranche "A"
Bourse
Entreprises
High-tech
Aucun événement à cette date.
|
Les banques participatives appelées à redoubler d’ efforts dans la mobilisation de l’épargneMercredi 28 Octobre 2020
Autres articles
Les banques participatives marocaines sont appelées à faire des efforts plus soutenus dans la mobilisation de l’épargne, notamment par la proposition d’une offre de services de “la banque au quotidien” qui doit être compétitive tout en tablant sur le caractère affinitaire qui la distingue de l’offre classique, estime Finéopolis Institute. Bien que le secteur bancaire participatif marocain affiche des taux de progression prometteurs, il en est toujours à ses premiers balbutiements, indique Finéopolis Institute qui vient de lancer son briefing sur les résultats du secteur bancaire participatif marocain à fin juin 2020. Les banques participatives souffrent encore d’un déséquilibre de gestion bilancielle important dû à plusieurs facteurs, d’après ce briefing, qui cite notamment un niveau de dépôts trop faible par rapport aux encours qui ne dépasse pas 35%, et un niveau de dépôts courants peu élevé par rapport aux dépôts d’investissement (rémunérés et à terme), un phénomène contre-nature, du moins dans le contexte particulier du Maroc, menaçant la rentabilité de ces institutions dont le modèle d’affaires repose structurellement sur un niveau important de ressources gratuites, rapporte la MAP. Ce déséquilibre bilanciel est exacerbé par une très grande concentration du portefeuille des financements dans l’immobilier dont les durations sont typiquement longues (à plus de 10 ans) face à des ressources de courtes maturités (WBI, dépôts d’investissement et dépôts à vue) et une quasi-absence d’instruments de refinancement à des maturités plus longues type Sukuk. “A ce titre, un recentrage vers des segments tels que les professions libérales et les TPME, dont les financements sont caractérisés par des durations plus courtes, constitue une voie qui semble offrir un rééquilibrage possible de la gestion actif-passif des banques participatives”, estime l’institut. Par ailleurs, ce briefing souligne que le secteur bancaire participatif fera vraisemblablement face dans les prochains mois à sa première vague d’impayés compte tenu de l’aggravation de la situation économique et de la progression sans précédent des taux de créances en souffrance dans l’ensemble du secteur bancaire. De plus, la crise sanitaire de la Covid-19 fait peser un autre risque majeur sur le secteur, dû à l’absence de couverture Takaful, “car en cas de décès ou d’invalidité des clients, les banques et fenêtres participatives vont devoir gérer un “risque social” de conflit avec leurs ayants droit”, explique l’analyse.
Libé
Lu 879 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
|
Inscription à la newsletter
LES + LUS DE LA SEMAINE
BAM: Hausse de 4,5% des créances en souffrance en avril
27/06/2025
- Libé
Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur inchangé
25/06/2025
- Alain Bouithy
|
|