Ceux et celles à l’origine de cette action digitale veulent aussi et surtout montrer à la face du monde que le Maroc est saharien et que le sahara est au Maroc.
C’est une histoire fusionnelle. Les réseaux sociaux s’en sont emparés. L’activisme digital a cela de bon : il n’a pas de frontières et permet toutes les expressions.
Ce mardi 3 novembre, des sites d’associations, de partis, d’institutions, de ministères, de la CGEM, de sites d’informations se sont habillés aux couleurs du 40ème anniversaire de la Marche Verte.
Une seule et même bannière donnant à voir une séquence de la Marche Verte, une image immortalisée d’hommes et de femmes, de jeunes et moins jeunes, drapeau dans une main et le Coran dans l’autre marchant pour libérer des terres occupées.
L’Histoire est un exercice de mémoire. 40 ans après , l’esprit de la marche verte est plus que jamais vivace. C’est bien cet esprit fait d’engagement et de défense d’une juste cause qui est aujourd’hui dans l’ère du digital.
Sur la Toile, et à l’occasion du 6 novembre, les événements se bousculent et témoignent du même sentiment de fierté d’appartenir à un Maroc saharien. Il n’y a pas de chauvinisme ni de nationalisme déplacé car porteur de dérives et d’excès. Juste un patriotisme, derrière un drapeau, symbole d’appartenance à une nation. Le drapeau n’a jamais été un gadget. Il est aujourd’hui significatif de fierté et d’amour. Le patriotisme n’est pas et ne devrait pas être un gros mot.
Cette année, le 40ème anniversaire de la Marche Verte n’est pas une célébration de circonstance. Il se situe bien au-delà. Les années passent. Les convictions restent ancrées. 40 ans après la libération de territoires occupés, le temps de la régionalisation avancée est venu. Ce n’est pas du discours. Encore moins un mythe. C’est dans le choix de la démocratie que le Maroc vit son Sahara.