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Dans un communiqué, les autorités publiques affirment que le pouvoir judiciaire est indépendant en vertu de la Constitution et que la mise en application des garanties de l'indépendance des magistrats relève des prérogatives du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, institution constitutionnelle spéciale, indépendante des pouvoirs exécutif et législatif. Cette institution avait publié, le 15 septembre 2020, un communiqué défendant l'indépendance et l’inviolabilité du pouvoir judiciaire, en réponse à certaines ONGs internationales qui, au lieu de contribuer à la consolidation de cette indépendance, appellent à faire pression pour y porter atteinte, rappelle la même source. La justice marocaine, insistent les autorités publiques, est la seule responsable du dossier de la personne en question, poursuivie en justice pour son implication présumée dans des actes incriminés par le code pénal marocain. Il s'agit d’actes passibles de mesures et procédures légales et juridiques qui répondent aux conditions d’un procès équitable, souligne-t-on de même source.
Cette poursuite en justice n'est aucunement liée à la fonction de journaliste de la personne concernée, qu’il s'agisse de ses articles ou de ses investigations, que seul le Code de la presse et de l’édition marocain est habilité à régir, tout en sachant que la qualité de journaliste ne dispense point de la poursuite judiciaire, s'il s'avère que les actes reprochés au mis en cause constituent des éléments juridiques matériels et moraux d'un crime qui s’inscrit dans le cadre du droit public, explique le communiqué.
Les autorités publiques rejettent catégoriquement les tentatives de HRW d'assumer des rôles qui ne se rapportent pas à la défense des droits de l’Homme, comme cela s'est reproduit dans sa dernière publication qui a tenté de semer le doute dans des jugements, d'exploiter, de mauvaise foi, la confidentialité des recherches et investigations judiciaires, et d'influer sur le déroulement normal d'une affaire judiciaire dont l’enquête est à ses débuts.