Les animaux de Casablanca connaissent, de jour en jour, un « sort malheureux », rapporte Hanane Abdelmoutalib, fondatrice de l’Association Hanane pour la protection des animaux et de l’environnement (AHPAE). Concernée par la prolifération des animaux errants au Maroc, Hanane a créé une association avec un groupe de personnes sensibles à la détresse des animaux de la rue afin d’améliorer leurs conditions de vie. « J'ai créé l’AHPAE afin de pouvoir me faire aider par les pouvoirs publics d'une part, et par des bénévoles ainsi que par d'autres associations déjà bien installées dans d'autres pays du monde », affirme-t-elle. Toutefois la tâche n’est pas facile. Les fonds manquent. L’Association bénéficie d’un appui de bienfaiteurs qui offrent des aliments pour chiens et chats. Les animaux errants, malades et non stérilisés, prolifèrent, portent et transmettent des maladies dangereuses qui peuvent porter préjudice à la santé des Casablancais. « Mon action, c'est de les placer dans un refuge où ils seront soignés, stérilisés et adoptés par des personnes responsables », précise Hanane. « Nous sommes tous concernés par le sort fait aux animaux que ce soit les chats, les chiens mais également les ânes, les vaches et d'autres espèces que certains ne respectent pas comme des êtres vivants, qui méritent d'être respectés, soignés, de manger à leur faim et de vivre une vie paisible », a-t-elle ajouté. Aujourd’hui, les objectifs de l’Association consiste à sensibiliser l’opinion publique sur la situation des animaux. «Les animaux sont des êtres vivants qui méritent d’être protégés. Tout comme les enfants, les femmes et les hommes», souligne un membre bénévole. Parfois certaines créatures arrivent au refuge SPANA de Rabat, c'est une chance pour elles, mais toutes n'ont pas cette chance et beaucoup meurent après de longues agonies.
« J'ai besoin de toutes les bonnes volontés (dans le monde entier).
La Terre est en fait toute petite, même si l'univers est grand.
Nous sommes tous un jour ou l'autre amenés à circuler dans ce monde. Un jour ou l'autre la pauvreté, la misère, le désespoir, la précarité peuvent toucher chacun de nous, (de vous) » a-t-elle conclu.