-
Le représentant de la Palestine devant la CIJ : Israël utilise le blocage de l'aide comme "arme de guerre" à Gaza
-
Un automobiliste fonce dans une foule au Canada et fait plusieurs morts
-
Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 1.000 blessés
-
Trump demande la gratuité des canaux de Panama et Suez pour les navires américains
"La défense civile a annoncé que 68 migrants africains ont été tués et 47 blessés dans l'agression américaine ayant visé un centre abritant des migrants illégaux dans la ville de Saadah", a rapporté la chaîne de télévision des rebelles, Al-Massirah.
L'agence officielle des rebelles, Saba, avait fait état plus tôt de frappes américaines sur "l'un des centres de détention de migrants africains dans la maison d'arrêt de Saadah".
Ce centre abritait 115 migrants, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur de l'administration houthie, cité par Al-Massirah.
La chaîne a diffusé des images montrant des corps coincés sous les décombres et des équipes de secours essayant d'aider les victimes.
Les Etats-Unis pilonnent les Houthis quasi quotidiennement depuis le 15 mars dans le cadre de l'opération "Rough Rider" destinée à faire cesser la menace que ces rebelles soutenus par l'Iran font peser sur la mer Rouge et le golfe d'Aden, perturbant le commerce mondial.
L'armée américaine a dit dimanche avoir frappé plus de 800 cibles au Yémen depuis mi-mars, tuant des centaines de "combattants" parmi les rebelles, incluant des membres de la direction du groupe.
Les Houthis, qui contrôlent de larges pan du Yémen en guerre, ont commencé à cibler le transport maritime fin 2023, disant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
Les Houthis revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël, que ce pays dit intercepter.
Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), "l'Iran continue indubitablement de fournir un soutien aux Houthis. Les Houthis ne peuvent continuer à attaquer nos forces qu'avec le soutien du régime iranien".
Ces rebelles forment actuellement un des éléments les plus actifs de l'"Axe de la résistance" formé par Téhéran, après l'affaiblissement du Hezbollah libanais ainsi que du Hamas, et la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie.
Les Etats-Unis ont commencé à frapper leurs positions en janvier 2024, mais les bombardements se sont intensifiés sous la présidence de Donald Trump.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les Houthis avaient fait état de plusieurs frappes attribuées aux Etats-Unis dans les zones sous leur contrôle, notamment dans la banlieue de la capitale Sanaa.
Ces frappes ont porté à 228 le nombre de morts à la suite de frappes américaines au Yémen depuis la mi-mars, selon un décompte de l'AFP basé sur les annonces des Houthis.