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"Nous poursuivons l'entraînement", a assuré à l'AFP le commandant Elissa Smith, porte-parole du Pentagone.
Les Etats-Unis ont annoncé en mai avoir commencé à former des rebelles modérés pour combattre le groupe jihadiste qui a instauré un califat à cheval sur l'Irak et la Syrie. Washington compte entraîner quelque 5.400 combattants chaque année pendant trois ans.
Mais plusieurs hommes d'un premier bataillon de 54 rebelles formés et armés par Washington qui sont entrés en Syrie en juillet ont été mis en déroute, tués ou kidnappés par la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front al-Nosra.
Plusieurs centaines de militaires américains sont impliqués dans la mission d'entraînement, le Pentagone ayant identifié plus de 7.000 combattants syriens qui pourraient potentiellement être formés.
Les Etats-Unis comptent doter d'une enveloppe de quelque 600 millions de dollars ce programme d'entraînement et de formation. Et des analystes estiment qu'il pourrait jouer un rôle crucial pour combattre l'EI, qui a su recruter chez des Syriens et Irakiens sunnites hostiles à leurs gouvernements alaouites et chiites.
La Maison Blanche a récemment annoncé qu'elle pourrait utiliser ses forces aériennes pour défendre depuis les airs les positions des rebelles entraînés par les Etats-Unis. Un virage important mais qui ne devrait toutefois pas suffire à changer le cours du conflit.
Sur le terrain, un dépôt d'armes appartenant à un groupe rebelle justement, a été touché par un raid nocturne de la coalition anti-jihadiste conduite par les Etats-Unis dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le raid a tué 10 membres du groupe Jaïch al-Sunna qui fait partie de l'Armée de la conquête (coalition regroupant des groupes rebelles alliés au Front al-Nosra) ainsi qu'un enfant, selon l'ONG. Il a touché la région d'Atmeh, dans la province d'Idleb, qui abrite un grand camp de déplacés syriens, mais ce camp n'a pas été touché, a assuré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Par ailleurs, au moins 27 civils ont été tués mercredi par des raids de l'aviation militaire syrienne sur la Ghouta orientale, une région tenue en grande partie par les rebelles à l'est de Damas, selon une ONG.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a précisé que ces raids faisaient suite à des tirs de roquettes des rebelles sur la capitale qui ont tué quatre personnes.