Le Mouvement du 20 février, section Casablanca, organisait des manifestations hebdomadaires depuis six mois. Jamais une décision de les suspendre provisoirement n’aurait pu être acceptée par une assemblée générale. Comme les Adlistes orientent les actions du mouvement selon leurs intérêts, les autres membres ont dû se plier à leurs exigences et admettre que les membres de la Jamâa ne peuvent se permettre de rater les prières des dix derniers jours du Ramadan, et particulièrement celles de la Nuit du destin, dans le seul objectif de lutter contre la corruption et l’absolutisme.
Les laïcs présents à l’AG sont sortis dépités.