Peut-on d’ailleurs s’en priver quand ceux qui cherchent à tout vous interdire, à vous présenter la vie sous un côté des plus sombres n’en finissent pas de mettre le pied dans le plat et de patauger dans de la grosse mélasse.
La vérité, c’est qu’on s’est dit, après coup, que l’on n’avait pas trop à nous mêler de cette fameuse idylle si interministérielle fût-elle, même si elle avait trop défrayé la chronique. Aujourd’hui, non que les intéressés ne soient plus femme et homme publics (ou presque), ils ont bien le droit de vivre leur vie comme ils l’entendent. Au fait, c’est du passé tout ça.
Sauf que le présent nous sert une autre histoire de …, de mariage, on va dire, tout aussi tristement succulente.
Un gars qui épouse une nana. Quoi de plus normal, de plus banal ! Sauf qu’avec ces gens-là, il faut toujours s’attendre à de fâcheuses surprises. Le mariage en question serait rituel ou «Orfi», autrement dit illégal si l’on se refère à la loi marocaine. Autrement « Haram », et surtout inaccessible et impossible pour vous et moi, communs des mortels que nous sommes, au cas où l’on se serait laissé séduire par l’idée et donc par quelque belle créature.
Grave quand c’est la bande de moralisateurs prétendant à la fois veiller à l’application de la loi et nous guider sur le droit chemin qui s’amuse à braver l’interdit et à s’essayer à tirer le diable par la queue.
A l’origine une info. L’inénarrable Ahmed Mansour, journaliste d’une certaine Al Jazeera, en ses heures perdues, porte-voix des Frères doublé d’un affairiste confirmé et d’un globe-trotter sillonnant les cités et les colloques aux atouts sonnants et trébuchants, aurait pris pour énième épouse, une Marocaine de chez nous, en fin de chez eux, l’heureuse élue étant « militante » PJD.
Info erronée, pestera le damoiseau qui se dit morfondé, ulcéré. Le très Frère musulman ira encore plus loin. Trop loin. Il se comportera en véritable voyou en usant d’un langage ordurier. Dieu pardonnez-lui, en ce mois sacré, ses écarts !
C’est d’autant plus grave que, vérification faite, il y a bien eu mariage et que l’acte aurait été confectionné au …Liban. Allez savoir pourquoi ! Et nos valeureux Adouls. Pour quelle raison auraient-ils été ainsi court-circuités?
Après tout, ce Mansour-là est connu pour être une entité insignifiante, un moins que rien trop porté à manger à tous les râteliers.
Le problème nous vient plutôt de ces gens-là. Censés pourtant être de chez nous. Ceux qui ont ouvert tout grand leur site pour passer les ignominies, les abjectes injures de leur Frère. Entre Frères, on ne calcule pas, et tant pis si c’est le Maroc, si ce sont les Marocains qui sont traînés dans la boue.
Une histoire trop crade. Mais, histoire de la finir en beauté, on ne peut résister à la tentation de citer un certain Hamiedine. L’info contestée de manière répugnante, lui avait donné un rôle d’intermédiaire dans cette affaire. Il a vite fait de démentir.
Fichons la paix à Si Abdelaâli. Il est vraiment à plaindre. S’il doit maintenant s’appliquer à réfuter cette nouvelle accusation de marieuse alors qu’il n’en a toujours pas fini avec celle de tueur (salut, camarade Benaïssa, là où tu es), alors qu’il se trouve trop partagé entre pige, colloques, meetings et quand il en a le temps, l’enseignement, ne serait-ce que pour justifier le salaire qu’il empoche sur le dos du contribuable.