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Préciser la teneur d’un texte décidé dans les grandes lignes à Copenhague “devrait être fait le plus rapidement possible (...), dans les trois mois, six mois consécutifs”, a estimé Artur Runge-Metzger, qui dirige la délégation de la Commission européenne.
Pour un responsable britannique présent à Barcelone, il faudra au moins six mois, et “dans l’idéal, pas plus d’un an”, pour s’entendre sur les détails. Après Copenhague, la prochaine grande conférence des ministres de l’Environnement doit avoir lieu au Mexique en décembre 2010.
Les discussions pour s’entendre sur un nouveau pacte international censé suppléer au protocole de Kyoto se sont ouvertes à la conférence de Bali en décembre 2007. Les délégués s’étaient alors fixé un délai de deux ans pour s’entendre sur un nouveau texte.
La récession a frappé de nombreux pays, sur tous les continents, et la nouvelle loi que préparent les membres du Congrès des Etats-Unis ne devrait pas être adoptée d’ici la conférence de Copenhague. Un responsable japonais, songeant au calendrier électoral américain, a déclaré que “s’il n’y a pas accord dans les six mois suivant Copenhague, cela se fera peut-être l’année suivante (2011), du fait des élections à mi-mandat aux Etats-Unis”.