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Le théâtre amateur à Casablanca a laissé un héritage historique et donné naissance à de grands noms de la scène artistique nationale et à une expérience distincte, dont les protagonistes ont contribué, chacun en ce qui le concerne, aux mutations que va connaître le théâtre marocain moderne, a affirmé le dramaturge et critique Ahmed Taniche. Jadis apprécié pour son militantisme, sa recherche artistique et son discours porteur de messages, le théâtre amateur à Casablanca, qui a balisé la voie à la formation de troupes professionnelles, a connu au fil des ans un grand recul laissant place, vers la fin des années 1990, au ‘’théâtre des jeunes’’, a-t-il confié à la MAP.
L’expérience du théâtre amateur à Casablanca a balisé la voie à la formation de troupes professionnelles, a-t-il dit, estimant que ces compagnies ont accumulé un savoir-faire et une expertise qui les ont disposées à passer, logiquement, de l’amateurisme au professionnalisme, après que plusieurs de leurs membres ont forgé une réputation et une aura indéniables, au fil des ans. Il a, à cet égard, cité notamment les comédiens Abdelkader El Badaoui, Mohammed Tssouli, Abdelaadim Chennaoui, et les dramaturges Abdelkrim Berrechid, Meskini Sghir, Saadallah Abdelmajid, Miloud Al Habachi, entre autres.
Les troupes conduites par ces grands noms de la scène artistique nationale ont été constituées, tout d’abord, sous forme d’associations au sein des maisons des jeunes, qui abritent encore les activités de nombre d’entre elles, a-t-il fait observer. Il a, à cet effet, mis en exergue les avancées législatives visant à promouvoir le statut des comédiens, dont la loi portant statut de l’artiste marocain, adoptée en 2003, et la loi relative à l’artiste et aux professions artistiques de 2016.
L’expérience du théâtre amateur à Casablanca a balisé la voie à la formation de troupes professionnelles, a-t-il dit, estimant que ces compagnies ont accumulé un savoir-faire et une expertise qui les ont disposées à passer, logiquement, de l’amateurisme au professionnalisme, après que plusieurs de leurs membres ont forgé une réputation et une aura indéniables, au fil des ans. Il a, à cet égard, cité notamment les comédiens Abdelkader El Badaoui, Mohammed Tssouli, Abdelaadim Chennaoui, et les dramaturges Abdelkrim Berrechid, Meskini Sghir, Saadallah Abdelmajid, Miloud Al Habachi, entre autres.
Les troupes conduites par ces grands noms de la scène artistique nationale ont été constituées, tout d’abord, sous forme d’associations au sein des maisons des jeunes, qui abritent encore les activités de nombre d’entre elles, a-t-il fait observer. Il a, à cet effet, mis en exergue les avancées législatives visant à promouvoir le statut des comédiens, dont la loi portant statut de l’artiste marocain, adoptée en 2003, et la loi relative à l’artiste et aux professions artistiques de 2016.