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« Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, passant de 25,7% à 24,1%, et parmi les personnes disposant d’un diplôme, avec 17,1% après 18,3% une année auparavant », a relevé l’institution publique dans une note d’information sur la situation du marché du travail au premier trimestre de 2019.
Qu’à cela ne tienne, on est encore loin du compte d’autant plus que les taux de chômage demeurent élevés, en particulier parmi les femmes (14,7% contre 8,5% parmi les hommes), les jeunes âgés de 15 à 24 ans (24,1% contre 7,8% parmi les personnes âgées de 25 ans et plus) et les détenteurs d’un diplôme (17,1% contre 3,7% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme).
En revanche, les chiffres du Haut-commissariat font état de baisses importantes du taux de chômage parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, passant de 25,7% à 24,1%, et parmi les personnes disposant d’un diplôme, avec 17,1% après 18,3% une année auparavant.
Par ailleurs, selon le HCP, les régions de Guelmim-Oued Noun (20,8%) et de l’Oriental (16,3%) affichent les taux de chômage les plus élevés. Cette situation est observée avec moins d’acuité dans quatre autres régions dépassant la moyenne nationale (10%) à savoir Laâyoune-Sakia El Hamra (14,8%), Rabat-Salé-Kénitra (12,2%), Souss-Massa (12%) et Casablanca-Settat (10,1%). Alors que les régions de Drâa-Tafilalet et de Béni Mellal- Khénifra enregistrent les taux les plus bas avec respectivement 5,6% et 5,9%.
En ce qui concerne le chômage de longue durée et de première insertion, il ressort que « près de 6 chômeurs sur 10 (58,5%) sont à la recherche de leur premier emploi (51,1% parmi les hommes et 71,4% parmi les femmes). Plus des deux-tiers des chômeurs (68,3%) le sont depuis une année ou plus (63,1% parmi les hommes et 77,3% parmi les femmes) », a constaté le HCP notant que 22,8% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite à des licenciements (17,2%) ou l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur (5,6%).
A noter cependant que la baisse du taux de sous-emploi est passée de 10% à 9,6% au niveau national, de 9,4% à 9% en milieu urbain et de 10,7% à 10,4% en milieu rural.
« Le volume des actifs occupés en situation de sous-emploi a baissé, entre le premier trimestre de 2018 et la même période de 2019, de 1.090.000 à 1.048.000 personnes au niveau national, de 558.000 à 540.000 personnes dans les villes et de 532.000 à 508.000 dans la campagne », a ainsi relevé le HCP.
Globalement, entre le premier trimestre de l’année 2018 et celui de 2019, la population active en chômage est passée de 1.272.000 à 1.211.000 chômeurs, ce qui correspond à un recul de 61.000 chômeurs. Une bien maigre amélioration pas si étonnante qu’elle puisse paraître au regard des données analysées durant cette période.
Il faut dire que l’économie marocaine n’a créé que 15.000 postes d’emploi nets, contre une création de 116.000 une année auparavant, selon le HCP soulignant que ce solde est le résultat d’une création de 109.000 postes en milieu urbain et une perte de 94.000 en milieu rural.
Si le secteur des « services » a créé 144.000 postes, les BTP 19.000 et l’«industrie y compris l'artisanat » 4.000 postes, celui de l’ « agriculture, forêt et pêche » a enregistré une perte de 152.000 postes d’emploi.
« Après 43.000 postes d’emploi créés l’année dernière et 28.000 l’année d’avant, le secteur de l’"agriculture, forêt et pêche" a perdu 152.000 au cours du premier trimestre de cette année, ce qui correspond à une baisse de 4,1% du volume d’emploi dans ce secteur », a noté le Haut-commissariat.