D'autre part, il y avait une seule entreprise de travail intérimaire, en situation légale, à mon arrivée à ce département. En tant que ministre de l'Emploi, j'ai 5 ou 6 entreprises qui sont devenues légales. Le code prévoit que l'entreprise de travail intérimaire doit déposer auprès de la CDG une caution. Après des négociations et des réunions et tenant compte du code du travail qui prévoit une commission tripartite composée du gouvernement, syndicats et patronat. Je comprends la position de la CGEM qui demande de revoir ladite garantie auprès de la CDG mais il faut respecter la loi.
Je note aussi que dans le cadre de la coordination que nous avons entamée entre la CNSS et l'inspection du travail depuis trois mois, l'inspecteur est obligé, s'il découvre qu'un salarié n'est pas déclaré, d’établir un rapport à la CNSS qui déclenchera le mécanisme. Je note au passage qu'en arrivant au ministère, j'ai constaté que des gens qui assuraient la sécurité au niveau du ministère de l'Emploi n'avait ni carte de travail ni CNSS, ni couverture médicale, ni SMIG. J'ai appelé les responsables de la société contractante et nous nous sommes rendu compte que la procédure veut que les marchés de l'Etat soient destinés au moins disant. Nous avons, donc, revu les clauses de contrat pour respecter les dispositions légales.
N'ayant pas voulu respecter ses engagements, j'ai appelé l'inspecteur du travail à venir faire son travail au sein des locaux, ce qui est une première au Maroc. Aujourd'hui, les personnes qui assurent la sécurité au niveau du département de l'Emploi ont la couverture sociale et l'assurance maladie.
A travers la CNSS, on a déclenché la procédure pour régulariser la situation au niveau des établissements publics ou privés qui font appel aux sociétés de sécurité peu respectueuses des dispositions légales.