Autres articles
-
Célébration de la Journée internationale des monuments et des sites
-
La SNRT forme des étudiants de l’ISADAC aux métiers de la réalisation et la scénographie
-
Mohamed Mbarki : Le 4ème Salon maghrébin du livre d'Oujda propose une programmation innovante
-
"Lettres du Maghreb”: Conférence autour de la réalité du roman arabe
-
Colloque inaugural à Rabat de la 8ème Semaine de la langue espagnole au Maroc
Le roman “Le secret de la lettre”, paru récemment aux éditons “La Croisée des Chemins”, est le nouvel opus de Mohammed Ennaji, qui dépeint les sentiments mitigés et l’éveil de la curiosité chez un enfant passé du tapis du “msid” au banc de l’école. “Dans un roman puissant, Mohammed Ennaji porte un regard tant sur l’enfance, celle qui reste en nous pour nous rappeler qui nous sommes, sur le dialogue interne et sur l’éducation, qu’elle soit sur les bancs de l’école ou sur les tapis du msid”, souligne la maison d’édition dans une présentation.
Ce roman “se révèle au fur et à mesure en faisant passer les lecteurs et les lectrices par toute une palette d’émotions, surprise, tendresse, colère et révolte”, lit-on encore dans le document. “Je quittais le msid pour l’école. J’y laissais ma tablette en bois, au verbe figé, pour une ardoise que je pouvais effacer à ma guise, parce que les mots n’y étaient pas sacrés, parce qu’on pouvait y écrire une phrase de son cru, puis une autre à sa place, une autre encore, et autant qu’on voulait, sans blasphémer le moins du monde”, écrit l’auteur dans un extrait. “L’infini consacré dont je provenais, celui de l’école coranique, se révélait, en fin de compte, un champ de connaissance fini, borné, sans horizon. Curieusement, je découvrais, avec l’erreur, l’infini. Je pouvais me tromper sans encourir de courroux”, assure l’écrivain, doublé d’un historien et d’un essayiste. M. Ennaji, professeur à l’université Mohammed V de Rabat, a publié une série d’ouvrages sur le pouvoir, le religieux et les rapports sociaux, qui font référence sur le plan international et qui ont été édités à Madrid, à Paris, à New York encore au Caire.
Ce roman “se révèle au fur et à mesure en faisant passer les lecteurs et les lectrices par toute une palette d’émotions, surprise, tendresse, colère et révolte”, lit-on encore dans le document. “Je quittais le msid pour l’école. J’y laissais ma tablette en bois, au verbe figé, pour une ardoise que je pouvais effacer à ma guise, parce que les mots n’y étaient pas sacrés, parce qu’on pouvait y écrire une phrase de son cru, puis une autre à sa place, une autre encore, et autant qu’on voulait, sans blasphémer le moins du monde”, écrit l’auteur dans un extrait. “L’infini consacré dont je provenais, celui de l’école coranique, se révélait, en fin de compte, un champ de connaissance fini, borné, sans horizon. Curieusement, je découvrais, avec l’erreur, l’infini. Je pouvais me tromper sans encourir de courroux”, assure l’écrivain, doublé d’un historien et d’un essayiste. M. Ennaji, professeur à l’université Mohammed V de Rabat, a publié une série d’ouvrages sur le pouvoir, le religieux et les rapports sociaux, qui font référence sur le plan international et qui ont été édités à Madrid, à Paris, à New York encore au Caire.