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Le résultat net du Fonds d’équipement communal chute de 16% en 2020Le PNB du FEC s’est établi à 623 MDHJeudi 22 Avril 2021
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En dépit du contexte pandémique, le Fonds d’équipement communal (FEC) a enregistré une évolution positive de ses principaux indicateurs d’activité et financiers au titre de l’exercice 2020. L’institution publique « a démontré sa résilience dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée au Covid-19 et ses répercussions sur les plans national et international », a souligné la Banque publique dédiée au financement du développement territorial dans un rapport sur ses indicateurs annuels. Ainsi, selon ce document rendu public récemment, les engagements de prêts contractualisés en 2020 ont atteint 3 335 MDH, en légère hausse par rapport à 2019. Ces engagements « concernent notamment la mise à niveau des villes et le développement urbain dans le cadre des programmes de développement territorial, qui représentent près de 41% du volume global des engagements de prêts, ainsi que le désenclavement routier à travers la construction d’infrastructures routières, qui représentent plus de 41% des engagements de prêts et dont près de 54% correspondent à des projets qui s’inscrivent dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS) en milieu rural », a précisé le FEC. Pour leur part, les décaissements de prêts ont atteint 3.510 MDH au cours de la même période, une évolution de moindre intensité que celle observée en 2019, qui s’explique notamment par le glissement temporel, dans la réalisation de certains projets financés par la banque. Dans la rubrique « indicateurs financiers », il ressort des statistiques de la banque que le produit net brut (PNB) a affiché une croissance de 13%, pour s’établir à 623 MDH à fin 2020. Cette performance « tient compte du volume de l’activité, de la qualité du portefeuille de prêts de la Banque ainsi que de la poursuite de l’optimisation du coût de mobilisation des ressources de financement », souligne le rapport financier annuel. La même source fait état en outre d’un résultat net impacté par la contribution de la Banque au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid-19). « En tant que Banque publique citoyenne, le FEC a répondu à l’appel du devoir national et procédé, en 2020, au versement d’une contribution d’un montant de 100 MDH à ce fonds », a expliqué l’institution précisant que n’eut été cette contribution, le résultat net aurait atteint 336 MDH à fin 2020 et enregistré une augmentation de 15% par rapport à fin 2019. En fin de compte, « le résultat net s’établit à 244 MDH à fin 2020, en baisse de 16% par rapport à la même période de l’année dernière, tenant compte de l’impact de ladite contribution », a-telle fait savoir. Poursuivant son analyse, le FEC a noté une amélioration des capitaux propres et assimilés qui ont atteint près de 5 milliards de dirhams à fin 2020, correspondant à une hausse de 5% par rapport à 2019. A en croire le FEC, cette évolution a permis « de renforcer l’assise financière de la Banque, à même de lui permettre de continuer à accompagner les besoins croissants des collectivités territoriales ». Dans son rapport, l’institution relève également la poursuite de l’amélioration du profil de risque de la Banque, avec un niveau du taux des créances en souffrance (CES) quasi-nul, passé de 0,14% en 2019 à 0,03% en 2020, grâce notamment à la maîtrise du risque de contrepartie. Comme cela est rappelé sur son site officiel, le FEC a connu plusieurs évolutions depuis l’obtention du statut de Banque en 1997, qui lui ont permis de diversifier et d’élargir ses sources de financement, de s’aligner sur des pratiques de gouvernance rigoureuses et d’adopter les normes bancaires les plus strictes de la Banque centrale. Selon l’institution publique, « ces évolutions ont également permis à la Banque d’améliorer ses services et interventions au profit du secteur local et de répondre à ses besoins croissants de financement ». Ce qui a ainsi permis au FEC de contribuer notamment à la réduction des disparités sociales et à l’amélioration du cadre de vie du citoyen, à travers le financement des projets d’infrastructures et d’équipement des collectivités territoriales.
Alain Bouithy
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