-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
La carrière du réalisateur américain, mort à 73 ans, s'étend sur plus de quatre décennies, avec des incursions dans de nombreux genres différents: d'un épisode de la série mythique "Columbo" à un documentaire sur le chanteur Justin Timberlake, sa dernière réalisation, en passant par un film-concert sur les Talking Heads devenu un classique, "Stop Making Sense". Mais Jonathan Demme aura surtout marqué pour "Le silence des agneaux" (1991) et "Philadelphia" (1993), tournés coup sur coup au début des années 90. L'atmosphère irrespirable du "Silence des agneaux", qui évoque la collaboration entre un tueur cannibale machiavélique et une policière à la recherche d'un tueur en série, a marqué une génération.
Le film avait reçu cinq Oscars, dont ceux de meilleur réalisateur pour Jonathan Demme, et meilleur acteur et meilleure actrice respectivement pour Anthony Hopkins et Jodie Foster. Quant à "Philadelphia", il est un des premiers films à avoir traité directement des ravages du sida au sein de la communauté homosexuelle.
L'acteur américain Tom Hanks avait reçu le prix d'interprétation aux Oscars pour son rôle principal dans le film, et Bruce Springsteen celui de la meilleure chanson pour le mélancolique "The Streets of Philadelphia".
De Martin Scorsese à Tom Hanks, en passant par les vedettes du "Silence des agneaux" ou David Byrne, les réactions du monde du cinéma ou de la musique ont afflué pour rendre hommage à ce réalisateur originaire de Long Island, près de New York, qui menait une vie discrète mais engagée. "J'ai le coeur brisé car je perds un ami, un mentor, un type si singulier et dynamique qu'il faudrait un ouragan pour le maîtriser", a déclaré Jodie Foster. "Je suis vraiment choqué et très triste", a dit pour sa part Anthony Hopkins. Et d’ajouter : "Il était parmi les meilleurs, et quelqu'un de vraiment sympathique aussi avec un formidable état d'esprit". "Jonathan nous a montré à quel point on pouvait avoir un grand cœur, et comment cela pouvait guider notre vie", a témoigné Tom Hanks. "Il était le plus grand des hommes". "Un homme formidable. Tristesse", a résumé sur Twitter Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes.