Rien ne va plus à l’Université Chouaib Doukkali d’El Jadida. Et pour cause, la mauvaise gestion de l’administration imprégnée d’improvisation. C’est ce que vient d’annoncer le bureau local de la FDT, section de la présidence de l’université, à l’issue d’une réunion urgente tenue le 9 janvier courant.
Après examen de la situation malsaine qui n’a cessé de se détériorer, le bureau syndical de la présidence de l’université exprime, via un communiqué rendu public, son ras-le-bol, à cause du mauvais traitement dont sont victimes les fonctionnaires de la présidence.
En effet, le syndicat s’élève contre la politique d’exclusion que pratique la présidence jugeant inutile de faire participer les fonctionnaires et les représentants syndicaux en vue de fixer les priorités et les besoins de la formation continue, à travers un accord avec l’Ecole nationale d’administration de Rabat, qui a connu un échec cuisant à tous les niveaux.
Il lui reproche également ses agissements qui ont pour effet de porter atteinte à la dignité des fonctionnaires et les humilier, sans oublier l’interférence entre les missions et les rôles du secrétariat général de l’université et d’autres services sans rapport aucun avec ses prérogatives. Le bureau local de la FDT tient aussi à rappeler à la présidence son échec dans la restructuration des services notamment ceux des affaires économiques et des ressources humaines et ses décisions unilatérales et qui ne servent en rien les intérêts de l’administration.
Enfin, appel a été lancé au président pour l’ouverture d’une enquête sur ces défaillances, entre autres, qui nuisent à l’image de l’Université Chouaib Doukkali.