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S’appuyant sur l’analyse des principaux indicateurs économiques, ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances a affirmé que «les voyants des différents secteurs économiques, appréciés sur la base de l’évolution cumulée au titre des cinq premiers mois de l’année, demeurent dans le vert».
Prudente, la même DEPF a prévenu que «les perspectives de l’économie nationale risquent d’être impactées par le ralentissement de l’économie mondiale, particulièrement dans la zone euro».
A ce propos, soulignons que l’économie européenne a connu un ralentissement de la croissance au cours du deuxième trimestre 2019, selon une estimation préliminaire de l’Office statistique de l'Union européenne (Eurostat).
En effet, d’après les chiffres publiés par cette institution, le produit intérieur brut (PIB) corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% tant dans la zone euro (ZE19) que dans l’UE28 au deuxième trimestre contre 0,4% dans la zone euro et 0,5% dans l’UE28 au premier trimestre 2019.
«En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a enregistré une hausse de 1,1% dans la zone euro et de 1,3% dans l’UE28 au deuxième trimestre 2019», a relevé Eurostat rappelant qu’au trimestre précédent le PIB avait augmenté de 1,2% dans la zone euro et de 1,6% dans l’UE28.
S’agissant toujours de cette région, le Haut-commissariat au plan (HCP) avait, en début de mois de juillet, attiré l’attention sur le fait que l’activité économique dans la zone euro «serait impactée par le tassement de la demande extérieure et le fléchissement de la croissance des échanges intra-zone ainsi que par la forte incertitude liée au Brexit».
Alors qu’elle présentait la situation économique nationale en 2019 et ses perspectives en 2020, cette institution publique avait conclu que «dans ce contexte, et malgré la poursuite des mesures de soutien budgétaire, la croissance de la zone euro devrait rester modeste, s’établissant à 1,2% en 2019 et à 1,4% en 2020, après 1,8% en 2018».
Commentant les perspectives de l’économie mondiale jugées peu porteuses, le haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami, avait prévenu, à cette même occasion, que celles-ci «devraient impacter les échanges commerciaux avec les principaux partenaires de l’économie nationale, notamment les pays de l’Union européenne».
Selon lui, «la croissance de la demande adressée au Maroc devrait se limiter à 3,5% en moyenne en 2019 et 2020 au lieu de 3,3% en 2018 et 5,5% en 2017».
Il est évident que l’évolution modérée de l’économie européenne ne devait pas faire l’affaire du Maroc dont les liens commerciaux avec l’Europe demeurent très importants.
Mais il y a plus grave encore : les nombreuses incertitudes qui entourent les perspectives économiques mondiales. Lesquelles incertitudes sont liées, notamment, «aux tensions commerciales sinoaméricaines, aux perturbations du secteur automobile en Allemagne, au Brexit, aux cours du pétrole et aux conflits géopolitiques», avait rappelé la DEPF dans sa note.