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« Le trafic des poissons touche 80% des prises embarquées au port d’Essaouira. La ville continue à payer cher son laxisme vis-à-vis de ce fléau qui s’est développé d’une manière catastrophique ces dernières années. Nous imputons l’entière responsabilité aux services chargés du contrôle. Cette situation ne peut plus continuer car elle touche tout le monde : l’Etat, la commune, les mareyeurs, les consommateurs, les restaurateurs, entre autres», s’est indigné un représentant de l’association contacté par Libé.
Le communiqué accuse les professionnels de la pêche maritime et certains mareyeurs de profiter de la faiblesse des mécanismes de contrôle dans le port, tout en exhortant les services compétents à assumer leur entière responsabilité quant à ce fléau qui nuit énormément à l’économie de la ville.
Le maire de la ville a reconnu la gravité du problème qui affecte le marché local de poisson et cause une énorme perte de recettes pour la commune. Il a, par ailleurs, affirmé la tenue d’une rencontre fructueuse avec l’Association souirie des mareyeurs, tout en annonçant des mesures concrètes à même de mobiliser les différents services concernés à fin de faire face à ce sérieux problème qui n’a que trop duré.
Pour les autorités locales, des efforts importants ont été déployés ces derniers mois en vue de pallier les différentes irrégularités qui ternissent l’image du port d’Essaouira, y compris le problème du trafic des poissons. Concernant l’amélioration du taux de déclaration, les autorités locales assurent que les résultats ont été encourageants tout en annonçant la reprise des activités de la commission de contrôle.
D’après l’Office national de pêche, des efforts considérables ont été consentis pour redynamiser le commerce au niveau de la halle aux poissons d’Essaouira dont le nombre de mareyeurs est passé de 20 à 100. En outre, l’Office assure assumer pleinement son rôle de contrôle dans le cadre de commissions multisectorielles chargées de l’organisation et de la réglementation des activités au sein du port. Par ailleurs, notre source impute une partie de la responsabilité à certains mareyeurs qui s’adonnent volontairement et consciemment au trafic des poissons.