-
L’USFP ne terrorise point ni ne se laisse terroriser
-
Présentation de "Nouvelle Géographie du Maroc" : Une analyse des mutations de la société et de l'espace ces derniers 20 ans
-
Les frais du Hajj au titre de l'organisation officielle fixés sur la base de services clairement définis
-
Opération Marhaba 2025 : L'Espagne se félicite de la "coordination exemplaire" avec le Maroc

Les travaux de réhabilitation de l’ancien marché vont concerner l'amélioration du bâti existant en y installant des sanitaires et en le dotant de l’électricité tout en renouvelant le revêtement de son sol et en consolidant ses hangars. Le nouvel espace sera aménagé en deux grandes halles séparées et dédiées à la vente en gros et au détail, un entrepôt pour stockage, des parkings, une salle de prières, un café et un poste de contrôle à l’entrée pour assurer la sécurité au sein du marché.
Le marché de gros des volailles accueille, en effet, quotidiennement jusqu'à 250 camions chargés de poulets vifs et près de 20.000 marchands de viande blanche de Casablanca s'approvisionnent dans ce marché. Les recettes versées à la ville sont de l'ordre de 9,125 MDH par an.
Le projet en question nécessitera un budget estimé à 8 MDH dont 5 MDH seront alloués par la commune d’Ain Sebaâ et 3 MDH par la Direction des collectivités locales relevant du ministère de l’Intérieur.
Concernant la durée des travaux et la date de leur lancement, certaines sources nous ont précisé que ceux-ci vont être lancés dans deux mois et qu’ils dureront près de 8 mois sans pour autant que le marché ne ferme ses portes.
Du côté des commerçants, les informations concernant ce dossier manquent. « On a entendu parler de ce projet mais les détails techniques font défaut. On a eu droit à quelques rumeurs, mais rien d’autre. Tout ce que l’on sait, c’est que le marché ne va pas fermer ses portes pendant la période des travaux », nous a indiqué un commerçant avant d’ajouter que « les travaux vont être entrepris par étapes et par zones. Et du coup, nous serons obligés de changer d’emplacement au fur et à mesure que les travaux avancent». Un désagrément qui ne semble pas préoccuper ces marchands qui estiment que le projet de réaménagement en question va améliorer leurs conditions de travail jugées des plus déplorables. Dans son état actuel, le marché ressemble, en effet, à un dépotoir. Les poulets sont abattus sur place sans aucun respect des règles d’hygiène les plus élémentaires.
Pourtant, l’optimisme de certains commerçants n’est pas partagé par tout le monde. En effet, d’aucuns n’ont pas hésité à nous faire part de leur scepticisme quant à la réalisation de ce projet surtout que les précédents ne manquent pas en la matière. C’est le cas du projet d’installation du marché de gros près des abattoirs de viande rouge initié par le Conseil de la ville, mais il a été annulé à mi-parcours pour des raisons d'hygiène alors qu’il a été réalisé à hauteur de 65% et a englouti près de 6 MDH. « Concernant les projets de déplacement ou d’aménagement, on en a vu de toutes les couleurs sans qu’un seul projet ne voie le jour. On espère que cette fois sera la bonne », nous a confié un grossiste.