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Il faut dire que l’économie de rente a la vie dure puisque cette taxe spéciale n’a fait drainer dans les caisses de l’Etat que quelque 42 millions de dirhams alors que le gouvernement Benkirane I prévoyait des rentrées qui avoisinent les 900 millions. Faux calculs ou simple action politicienne de Benkirane qui est loin de ses promesses électorales sinon en porte-à-faux avec son programme présenté lors de la campagne du PJD. Le gouvernement reconnaît son incapacité à imposer cette taxe au vu, selon le gouvernement, des difficultés et l’anarchie dans ce secteur.
« C’est significatif. Cela reflète la méthode de travail et démontre l’indigence de la vision du gouvernement. L’instabilité fiscale est dangereuse. Elle a un impact négatif sur le comportement des acteurs économiques. Toute nouvelle taxation ou impôt sont censés être basés sur des objectifs clairs et une évaluation d’impact. Nous sommes loin de cette approche et cette logique. C’est une improvisation qui conduit aux incertitudes et par là à la crise de conscience», a expliqué à «Libé» Habib El Malki, président respectivement de la Commission administrative de l’USFP et du Centre marocain de conjoncture.
Il est certain que la nouvelle loi de Finances ne fait pas l’unanimité tant de la part des opérateurs économiques qu’au niveau des classes moyennes et modestes. Par contre, les décisions impopulaires prises par le gouvernement ne pourront que réjouir le FMI et la Banque mondiale, car elles répondent à leurs exigences qu’on s’est employé à appeler par euphémisme des recommandations. Benkirane est parti pour avoir une bonne note de la part de ces instances financières et passer parmi l’un de leurs meilleurs élèves.