-
La Maison de la poésie de Tétouan lance sa nouvelle saison culturelle
-
A Lyon, la culture marocaine millénaire s'invite dans la plus grande esplanade d’Europe
-
Les causes nationales dans la poésie du Malhoun au centre d'une conférence dans le cadre du Festival "Malhouniyat"
-
Quand Gad Elmaleh se livre : Entre rires, émotions et attachement profond au Maroc
Le ministère libanais de l'Economie et du Commerce, chargé du boycottage de tous les produits israéliens, avait recommandé dans un communiqué à la Sûreté générale d'interdire la projection du film. Sur Facebook, Gad Gadot avait défendu à l'été 2014 l'offensive meurtrière israélienne contre la bande de Gaza. "J'envoie mon amour à l'ensemble des citoyens israéliens, en particulier à ces garçons et filles qui risquent leur vie pour protéger ma patrie contre les actes horribles menés par (le mouvement islamiste) Hamas, qui se cache comme des lâches derrière les femmes et les enfants", avait-elle écrit.
Cette interdiction a été saluée par un groupe de pression anti-israélien "Campaign to boycott supporters of Israel in Lebanon", qui a lancé une campagne sur les réseaux sociaux, appelant les pays arabes à interdire cette production. "Félicitations à tous les personnes dignes au Liban, vive le boycott, vive la résistance", a écrit le promoteur de cette campagne Samah Idriss sur sa page Facebook, ajoutant que cette interdiction avait "porté un coup à la normalisation" avec Israël. Sur les réseaux sociaux, d'autres militants libanais ont par contre dénoncé la censure appelant à "s'opposer au terrorisme culturel au Liban". "Tant pis pour eux", a réagi de son côté sur Twitter le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman. En une nuit, toutes les affiches ont été retirées des rues au Liban. Le film Wonder Woman est en revanche programmé dans d'autres pays arabes comme la Tunisie, les Emirats arabes unis, l'Algérie ou l'Egypte. Des projections y sont prévues dans le courant du mois de juin.